La police est intervenue à 17h, alors que l’action se terminait. Repoussant les manifestants avec des gaz lacrymogènes et des coups de matraques, blessant un des manifestants avant de l’interpeller ainsi que quatre autres personnes.

Le NPA dénonce la répression et les provocations policières. Nous exigeons la libération immédiate des deux manifestants toujours retenus en garde à vue. Nous exigeons qu’il n’y ait aucune poursuite.

Le gouvernement, dont le discrédit n’a d’égal que sa servilité à l’égard du patronat, multiplie les provocations et les interventions violentes de la police – comme à Metz, Strasbourg, Rennes, Tolbiac etc. - pour mettre en scène un problème d’ « ordre public » et criminaliser l’activité militante dans le cadre de l’état d’urgence.

Il y a dix ans, les jeunes et les travailleurs faisaient abandonner le contrat première embauche (CPE) au gouvernement Chirac-Villepin. Hollande et Valls ne méritent pas un autre sort. Aucune intimidation n’empêchera celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix que de défendre leur avenir, leur condition de vie et de travail à agir.

Le NPA appelle les jeunes, les travailleuses et les travailleurs à participer massivement à la mobilisation du 24 mars. Les manifestations et les grèves doivent se multiplier et durer jusqu’à ce que le gouvernement PS-MEDEF retire totalement le projet El Khormi et renonce à toute tentative de destruction du Code du travail.

Metz, le 18 mars 2016