Lors de cette AG s’est exprimé le soutien à l’étudiant lyonnais hospitalisé après sa tentative d’immolation devant le CROUS la semaine dernière, et la volonté pour les étudiant.e.s de relever la tête, de riposter contre la précarité imposée par les contre-réformes du gouvernement et un système brutal qui broie la jeunesse.

Plusieurs interventions ont souligné l’importance que cette colère des étudiants s’expriment en lien avec celle des autres secteurs et du monde du travail. Après l’AG, des étudiant.e.s ont rejoint la manifestation unitaire des hospitalier.e.s, pompiers et usagers au départ de Grange Blanche qui se battent contre la même précarité qui touche la jeunesse. Une prochaine AG est planifiée mardi prochain, et Solidaires Etudiant.e.s a appelé à une nouvelle manifestation le 26.

La solution face à cette précarité qui touche les étudiant.e.s et les travailleur.se.s ne peut pas être individuelle, elle doit passer par la mobilisation collective. A quelques semaines du 5 décembre qui se profile comme une journée de explosive pour riposter contre la réforme des retraites, la répression ne fait pas baisser la colère qui gronde dans la jeunesse. Comme le montre l’évacuation de Lyon 2, le gouvernement a peur de ce réveil de la jeunesse qui pourrait changer la donne le 5 décembre aux côtés des travailleurs.