Correspondants Toulouse

3000. C’est la moyenne dans la Ville Rose pour ce genre de journée d’action, appelée par les syndicats, mais malheureusement éloignée dans le temps des autres appels de même type, comme celui du 9 avril, qui avait quand même rassemblé plus de monde. Une manif le matin, gros du cortège fourni par la CGT, Solidaires en seconde force, qui annonçait donc à sa façon une mobilisation également moindre sur Paris.

Pour les salaires, l’emploi, mais aussi contre la répression

Néanmoins, les plus déterminés sont sortis ce jeudi 8 pour montrer fermement au gouvernement qu’ils ne baisseront pas les bras si facilement. Les ex-grévistes du collège de Bellefontaine par exemple, dont Laure qui avait fait une grève de la faim de 25 jours pour dénoncer la répression dont elle et ses collègues ont été victimes pour fait de grève,, étaient là et bien là avec une banderole en soutien à leurs collègues de Gay Lussac.

Pour une université critique, publique et gratuite

Les étudiants, personnels et enseignants des universités de Toulouse, dont les conditions d’étude et de travail empirent certes chaque année, mais d’une façon particulièrement brutale cette rentrée, notamment pour les étudiants au travers d’un sélection grandissante qui n’ose pas encore dire son nom, étaient eux aussi de la partie. Un cortège dynamique, d’une cinquantaine de personnes, majoritairement des étudiants.

Air France, le combat ne fait que commencer !

Mais les discussions et les regards se sont beaucoup tournés vers le cortège des salariés d’Air France, une quarantaine, venu crier leur refus d’être mis à la rue.
C’est avec détermination qu’ils ont, comme beaucoup de manifestants, pointé qui étaient les véritables agresseurs, les véritables terroristes. #Nos vies valent plus que leurs chemises !

C’est maintenant, alors que la colère est réelle, qu’il faut enfoncer le clou, il ne s’agit pas d’attendre six mois avant de programmer une énième journée saute-mouton. Ne laissons-pas aux DRH le temps de se rhabiller !