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Analyse

Argentine : la grève nationale du 24 janvier peut être le début de la contre-offensive

Le PTS argentin revient sur son analyse de la situation en Argentine, actualisée à l’aune du nouveau projet de loi Omnibus de Milei et des annonces de la CGT, ainsi que sur la perspective qu'il défend.

Fredy Lizarrague

30 décembre 2023

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Argentine : la grève nationale du 24 janvier peut être le début de la contre-offensive

1. La loi Omnibus parachève l’offensive bonapartiste

Avec le « Caputazo », le Protocole répressif [visant à interdire le droit de manifester] et le Décret de Nécessité et d’Urgence 70/23 nous avions défini le nouveau gouvernement comme une « tentative bonapartiste faible » pour résoudre la crise organique de la droite. Avec la Loi Omnibus (LO) envoyée au Congrès pour être examinée lors de sessions extraordinaires qui auront lieu au cours du mois de janvier, le plan de « guerre de classe » lancé par Milei et son cabinet est désormais complet. La LO ordonne la mise en place d’une « délégation de pouvoirs » extraordinaire qui cantonne le Parlement à un rôle cosmétique et propose un changement dans le système électoral des députés qui liquiderait la représentation proportionnelle (et donc les forces politiques minoritaires). Si ce plan parvenait à être imposé, le tournant bonapartiste irait jusqu’au bout.

Plusieurs blocs au sein du parti au pouvoir lui-même ont déjà anticipé des oppositions aux aspects les plus grossiers du texte (comme la délégation de pouvoirs pratiquement sans restriction). Les spéculations sur le « plan » du gouvernement sont multiples : s’agit-il vraiment d’un plan « tout ou rien » (Milei lui-même a menacé de convoquer un référendum si le Congrès rejette le DNU ou la LO) ou s’agit-il d’un calcul visant à assurer le maintien des parties les plus « substantielles » du texte, en plus des mesures économiques mises en œuvre avec le « Caputazo ». En tout état de cause, le caractère très étendu des thèmes traités par la LO la rend impossible à examiner sur le mois prévu pour les sessions législatives extraordinaires. Cela nécessiterait une prolongation jusqu’en février et, même ainsi, elle ne pourrait pas être examinée sérieusement.

La poussée inflationniste résultant de la dévaluation et de la libéralisation des prix bat son plein. Les analystes soulignent que ces deux mesures ont entraîné un fort ralentissement de la consommation au cours des dernières semaines de décembre, ce qui pourrait constituer une contre-tendance à l’augmentation des prix. Cependant, les mois d’été seront marqués par des augmentations des prix des transports et de l’énergie (certaines entreprises demandent des hausses de leurs tarifs allant jusqu’à 350 %).

C’est sur cette base que se développe l’attaque généralisée représentée par le DNU 70 et la LO, alors que situation générale a accru le malaise social et les critiques à l’égard du gouvernement. Les sondages commencent à montrer que la majorité de la population considère que le pays va « dans la mauvaise direction », la cote de popularité du gouvernement chute quelques semaines seulement après son entrée en fonction. La mobilisation du 27 décembre devant les tribunaux à l’appel de la CGT, organisée de manière à ce que participent uniquement les secteurs « organiques » des syndicats (les anecdotes sont nombreuses sur les lieux de travail où les syndicats n’ont fait appel qu’aux délégués) en respectant le protocole de Bullrich à un point frisant le ridicule (circulation dans des avenues quasi désertes), a dépassé les attentes de ses organisateurs en rassemblant 20.000 personnes en pleine journée de travail (et sans appel à la grève, NdT).

L’appel à la grève nationale avec mobilisation le 24 janvier répond à ce changement d’humeur dans de larges secteurs de la classe ouvrière, ainsi qu’aux divisions que l’on peut observer dans le front bourgeois lui-même, auxquelles la bureaucratie de la CGT est très « sensible ». Dans le même temps, de plus en plus d’électeurs de Milei sont mécontents et critiques à l’égard du gouvernement, bien que la majorité des 56% qui ont voté pour lui attendent toujours de voir les « résultats » de sa politique. Clarín, La Nación et Infobae mènent une campagne furieuse pour demander de la patience « quelques jours après la prise de pouvoir », critiquant la CGT pour l’organisation de la « grève [nationale] la plus rapide de l’histoire ». Comme si le « plan tronçonneuse » (du nom donné par le président lui-même à ses mesures économiques, autoritaires et institutionnelles, NdT) n’était pas une énorme provocation pour les travailleurs et les multiples secteurs.

Nous faisons le pari que la grève et la mobilisation du 24 janvier permettra d’exprimer dans les rues la colère et le mécontentement de millions de personnes touchées par l’inflation, la récession et la perte de droits. Elle commencera ainsi à libérer les énergies des forces sociales que les bureaucraties ont cherché à engourdir le plus possible ces dernières années, et que le gouvernement a « réussi » à réveiller par ses provocations.

2. Les limites du front bourgeois et la voie réactionnaire de la négociation « sectorielle »

Dans cette « guerre de classe », les camps sont encore peu organisés. Si du côté des « lésés » on trouve des directions syndicales prêtes à se retirer de la lutte à la première occasion pour négocier « quelque chose », du côté du gouvernement et des patrons on trouve également de nombreuses faiblesses. Les mesures du gouvernement profitent clairement au capital financier international et aux grandes entreprises dans leur ensemble sur fond d’attaques anti-ouvrières et anti-populaires. Cependant, dans la LO, il y a des avantages spécifiques pour les secteurs de la finance internationale, des mines et du pétrole, et des implications négatives pour de vastes secteurs d’activité : augmentation des prélèvements sur l’industrie automobile et les secteurs ruraux (les exportateurs de pétrole ont publié un communiqué critique du texte, tout comme le puissant Conseil agro-industriel argentin), changements dans la gestion de l’industrie pétrolière, facilitation des importations de sucre et de citron, etc. Ce alors que ces secteurs, affectés négativement par les mesures de Milei, avaient d’abord bénéficié de la dévaluation.

Une partie de la coalition qui soutient Milei (PRO, Radicaux, le bloc « fédéral »-composé de dirigeants de provinces péronistes opposés à Cristina Kirchner (NdT)- présidé par Pichetto avec la Coalición Cívica, péronisme fédéral, etc) jouent le jeu de la négociation avec le gouvernement, mais c’est aussi le cas de bureaucratie de la CGT et des gouverneurs péronistes. C’est pourquoi il est essentiel de constituer un pôle indépendant, qui s’oppose fermement à ceux qui voudraient utiliser la grève active du 24 janvier comme un levier, afin de négocier les termes d’un plan d’ajustement sauvage, en cherchant à le « modérer ». Cette stratégie ne peut offrir qu’une issue réactionnaire. La grève doit au contraire être le premier pas pour avancer dans une contre-offensive qui mette en échec le « plan tronçonneuse » dans son ensemble : pas de DNU, pas de lois, pas d’ajustements, pas de licenciements ou d’augmentations des prix contre les travailleurs, pas de protocole répressif.

3. La grève avec mobilisation du 24 janvier et la stratégie de la CGT

Le gouvernement a lancé une campagne avec le slogan « Je ne fais pas grève », tandis que les médias pro-gouvernementaux ont blâmé la CGT pour son appel « record » à une grève nationale 19 jours après l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, après n’avoir appelé à aucune grève pendant les 4 années de gouvernement du Frente de Todos. Au cours de ces années, le péronisme au pouvoir n’a pas tenu toutes les promesses qu’il avait faites pour inverser le désastre du gouvernement Macri, en particulier la baisse des salaires et des pensions qui a dépassé les 20 %. Depuis la gauche, nous avons toujours critiqué sévèrement la bureaucratie syndicale de la CGT, les CTA et les organisations sociales pro-gouvernementales (UTEP, le Corriente Clasista y Combativa, Evita) pour leur complicité avec le gouvernement subordonné au FMI d’Alberto [Fernandez], Cristina [Kirchner] et Massa (respectivement président, vice-présidente et ministre de l’Économie du précédent gouvernement, NdT). Nous avons été présents dès le début de chaque lutte, comme à Guernica et dans tous les conflits de ces années-là, alors que les directions syndicales se tenaient à distance.

Daer et Moyano (dirigeants de la CGT, NdT) ont déjà déclaré que l’objectif de la grève du 24 janvier est de permettre que la « politique » (c’est-à-dire le péronisme et les autres forces parlementaires de la bourgeoisie) puisse « prendre les choses en main », laissant ainsi à ces forces le soin d’appliquer le plan du FMI (que les péronistes ont approuvé ces dernières années, NdT) et ouvrant la porte au renoncement à des droits et des acquis ouvriers. Armando Cavalieri (dirigeant syndical dans le secteur du commerce) a déjà rencontré (le jour même de la mobilisation de la CGT devant les tribunaux !) la ministre du « capital humain » Sandra Pettovello pour annoncer qu’il était prêt à discuter avec son syndicat (le plus grand d’Argentine) de l’introduction du « fonds de retraite » (sur le modèle du secteur du bâtiment, UOCRA) afin de modifier le régime d’indemnisation. Daer l’a défendu lors de la conférence de presse de la CGT, tout en se délimitant de sa position sur la question du « fonds de retraite », alors qu’il a ignoré par ailleurs une question concernant l’Unidad Piquetera. Les dirigeants de la CGT ont même refusé ne serait-ce que d’apparaître en photo avec le bloc combatif, qui a pourtant participé à la préparation de la mobilisation du 27 devant les Tribunaux.

Les dirigeants syndicaux péronistes sont les mêmes que ceux qui, sous le ménémisme (la présidence de Carlos Menem, NdT), ont accepté les lois de privatisation et de flexibilisation du travail en échange du maintien de la gestion de la sécurité sociale et d’entreprises comme l’ART et l’AFJP (pensions privées). La plupart d’entre eux sont des hommes d’affaires plutôt que des syndicalistes.

4. Prendre en main la grève active du 24 pour qu’elle soit massive et casse le protocole répressif

Nous n’avons pas la moindre confiance dans cette bureaucratie. Nous appelons à ce que les travailleurs prennent en main la grève active du 24 janvier, non seulement pour la rendre vraiment massive, mais aussi pour défendre notre droit à la mobilisation, en brisant le protocole répressif de Bullrich et Milei avec des blocages de rues et de routes qui doivent être imposés par la mobilisation de centaines de milliers de personnes, en se dotant d’un programme et d’outils d’organisation indépendants. Nous faisons le pari que dans la mobilisation du 24, un pôle indépendant massif des secteurs combatifs du syndicalisme et de la gauche révolutionnaire s’exprimera.

Avec la CGT et les organisations sociales qui faisaient partie du gouvernement péroniste, nous nous apprêtons à « faire grève ensemble » pour exiger l’abrogation du DNU et de la LO. Mais nous « marcherons séparément » parce que nous savons que leur stratégie est de négocier « quelque chose » (pour leurs intérêts), en laissant passer le gros de l’attaque. C’est pourquoi nous proposons une organisation et un programme indépendants, à discuter dans toutes les instances de préparation de la grève.

Des assemblées de quartier sont déjà convoquées dans différentes villes et municipalités. Sur les lieux de travail, les dirigeants des syndicats bureaucratiques ne convoqueront certainement pas de délibérations ou d’assemblées. Au mieux, ils rassembleront leurs délégués et affréteront des bus pour la manifestation. Mais l’appel à la grève avec mobilisation exige qu’une large discussion soit ouverte à la base de la classe ouvrière, qui n’a participé à aucune action syndicale depuis des années, et encore moins à une mobilisation de masse face à un gouvernement répressif. Exigeons des assemblées sur tous les lieux de travail !

Dans chaque municipalité, dans chaque zone, dans chaque quartier, nous pouvons organiser la préparation commune entre les travailleurs syndiqués et précaires, les employés et les chômeurs, les étudiants, les indépendants et tous les secteurs du monde du travail attaqués. Dans chaque syndicat, nous proposons d’ouvrir les portes aux autres secteurs et de convoquer des réunions de coordination, des assemblées ouvertes ou des organes de coordination. Dans certaines provinces, il existe des cadres « multisectoriels » (comme à Jujuy) qui devraient convoquer des réunions ou des assemblées ouvertes, avec la participation des forces politiques qui défendent les travailleurs et indépendamment des secteurs patronaux. Il y aura des dirigeants syndicaux qui se revendiqueront du péronisme, voire même du radicalisme, ce qui est logique s’il s’agit d’un mouvement massif. Mais il ne faut pas confondre cela avec le fait de donner à des partis bourgeois, comme le Parti Justicialiste (parti péroniste, NdT), le droit de convoquer de telles réunions. Ce sont des partis de gouvernement qui ont géré l’État au service des patrons, même s’ils sont maintenant dans l’opposition. Nous avons en commun avec eux de nous opposer au DNU 70 et à la LO, mais nous ne partageons pas leurs objectifs : ils veulent que leurs gouverneurs et « leurs » députés et sénateurs négocient avec Milei, en réfléchissant aux acquis ouvriers qu’ils sont prêts à céder.

Un défi particulier consiste à organiser la colère dans les zones des grandes villes, en particulier dans le Grand Buenos Aires, où le travail informel est très important et où il y a peu d’organisations syndicales. Si la droite a réussi à s’implanter, nombre des secteurs de cette population sont parmi les plus durement touchés par les mesures d’austérité. Les organisations de piqueteros peuvent jouer un rôle très positif si elles promeuvent des assemblées ouvertes et communes des différentes tendances avec les organisations syndicales, étudiantes et politiques (le FIT-U a des conseillers, dont la plupart sont des enseignants).

Il est également nécessaire de faire appel au mouvement des femmes pour montrer comment la LO et toutes les politiques du gouvernement cherchent à ouvrir la voie à la remise en cause des conquêtes de ce puissant mouvement gagné au cours d’années de lutte, alors que les filles et les jeunes femmes de 14 à 29 ans sont en tête des statistiques de la pauvreté, comme le souligne Andrea D’Atri et le dénonce Myriam Bregman..

La jeunesse, malgré les vacances des étudiants, doit aussi se rebeller contre cette attaque redoublée contre les conditions de travail, contre l’éducation publique, contre l’université gratuite (la LO instaure des frais de scolarité pour les étudiants étrangers). Les jeunes commencent déjà à s’organiser dans différentes villes du pays pour se mobiliser aux côtés des travailleurs et des secteurs populaires. Les mouvements culturels qui existent déjà peuvent déployer toute leur créativité dans le feu d’une lutte massive dans les rues, comme ils n’en ont jamais vu de leur vie.

Le « charme » que l’aventure libertarienne a exercé sur les plus jeunes (surtout les hommes) commencera à se rompre, à condition de ne pas compter sur ceux qui chercheront de nouvelles perspectives de conciliation avec les secteurs d’affaires (comme Grabois ou Kicillof) mais de reprendre les traditions de lutte dans la rue et le projet socialiste de la génération du Cordobazo, en tirant des leçons de ses forces et de ses erreurs. Un jeune travailleur ou étudiant qui s’organise et se bat pendant l’été, pourrait rapidement devenir plusieurs centaines ou milliers en quelques mois.

5. Un programme indépendant qui commence par la défense des salaires, des pensions et de chaque emploi, en exigeant que la crise soit payée par le pouvoir économique et en rompant avec le FMI

Dans chaque assemblée, il est nécessaire de commencer à discuter d’un programme qui part de la revendication « à bas le DNU et toutes les lois anti-ouvrières », pour refuser toute négociation réactionnaire. Un mot d’ordre qui doit aller de pair avec : « pour une augmentation d’urgence des salaires, des pensions et des revenus des travailleurs indépendants (comme le faisait l’IFE) afin qu’ils ne soient pas victimes de l’inflation. Non aux hausses des prix ».

Il faut refuser les licenciements des fonctionnaires ou de toute entreprise qui ferme ou licencie, des licenciements qui punissent ceux qui travaillent au service des riches et des puissants (c’est là qu’est passé l’argent des impôts, dans le paiement de la dette). Réintégration du personnel permanent. Occupation et mise sous gestion ouvrière de toute usine qui ferme ou licencie massivement, à l’instar de Zanon et Madygraf (qui font partie des mouvements de lutte).

Face à la hausse des prix, nous exigeons le gel immédiat et l’ouverture des livres de compte des grandes entreprises agro-alimentaires afin que les travailleurs puissent constater leurs fabuleux profits. Nous revendiquons également l’expropriation sous contrôle ouvrier de toute entreprise qui spécule avec la faim de la population.

Les grands hommes d’affaires ont continué à gagner des fortunes pendant toutes ces années. Le capital financier et le FMI nous font payer une dette qui est une escroquerie pour financer la fuite des capitaux. C’est aux puissances économiques de payer pour la crise. FMI dehors !

6. Appel spécial aux autres organisations du FIT-U et aux secteurs militants

La mobilisation du 20 décembre, premier défi dans la rue au gouvernement de Milei et au protocole de Bullrich, a montré un bloc commun des organisations militantes des piqueteros et des syndicats, aux côtés de l’extrême-gauche et des organisations de droits humains appartenant à l’Encuentro Memoria, Verdad y Justicia (Rencontre Mémoire, Vérité et Justice). Lors de la mobilisation de la CGT devant les tribunaux le 27, ce même bloc a défilé pour exiger une grève nationale et un plan de bataille. Nous proposons maintenant de poursuivre et de renforcer cette unité d’action et ce pôle politique indépendant des directions syndicales et sociales liées au Frente de Todos / Union por la Patria [coalitions péronistes] dans la préparation des mobilisations du 24 dans tout le pays, dans les marches elles-mêmes et après la grève.

En construisant l’unité militante par en bas, en promouvant les assemblées, les coordinations ou toutes les instances d’unité ouvrière et populaire au niveau local, régional ou provincial, avec un pôle qui porte un programme indépendant et qui se mobilise massivement le 24 janvier, nous pouvons promouvoir une grande rencontre ou réunion plénière nationale militante pour le mois de février, qui permettra de multiplier la voix des secteurs indépendants de la bureaucratie syndicale. Cette réunion pourrait se tenir dans un grand stade ou sur un terrain de football, afin de renforcer l’organisation par en bas et un programme visant à faire payer la crise aux grands patrons.

7. Un été exceptionnel

Ce ne sera pas un été « normal ». La préparation de la grève et de la mobilisation du 24 janvier exige que nous mettions toute notre énergie dans l’organisation de réunions, de distributions de tracts, d’affichages, de journées de débat et de coordination. Le PTS publiera un tract national et toutes sortes de matériels et d’activités régionales et locales. Chaque assemblée de quartier ou réunion de coordination devra produire son propre matériel et ses propres slogans afin d’organiser le débat de manière massive, en préparant une grande mobilisation avec tous les blocages de rues et de routes nécessaires pour la garantir. La Izquierda Diario a déjà reflété l’ensemble des dynamiques de casserolades et d’assemblées qui ont eu lieu sur les lieux de travail. Nous pensons qu’elles se multiplieront, et chacun peut être un correspondant de sa lutte. De nombreux militants reportent déjà leurs vacances en ce sens. Le gouvernement et les patrons misent sur les effets démobilisateurs des mois d’été. Surprenons-les !


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