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Vendredi 18 février, Ariane Serge élue le Poing Levé au Conseil d’administration de l’université Paris 1, était entendue par la police pour des « faits d’organisation d’une manifestation sur la voie publique ». Le 3 mars prochain, Anasse Kazib, candidat ouvrier à la présidentielle, sera également convoqué pour les mêmes raisons.

Ces intimidations inédites de la part du parquet à l’encontre d’un candidat à la présidentielle et ses soutiens font référence à la conférence organisée par Le Poing Levé avec Anasse Kazib devant le Panthéon le 9 février dernier, dans le cadre du cycle présidentiel de l’université Paris 1.

Nous dénonçons que cette action unitaire ayant réuni 500 personnes en réaction aux menaces de l’extrême-droite fasse l’objet d’une offensive judiciaire.

Nous dénonçons également l’attitude de la présidence de Paris 1, qui se rend complice de la police en refusant de soutenir une élue étudiante après avoir communiqué son numéro personnel à la police, en excluant du reste du cycle de conférence Le Poing Levé pour les sanctionner d’avoir organisé cet évènement avec Anasse Kazib, et en restreignant toujours plus les libertés démocratiques à l’université.

Etudiants, professeurs et personnels de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous regrettons que la présidence soit plus prompte à réprimer les organisations qui luttent contre l’extrême-droite plutôt qu’à dénoncer les intimidations de celle-ci et ses discours de haine.

Nous tenons à réaffirmer que le combat contre l’extrême-droite ne saurait être l’occasion d’aucune compromission et que celle-ci n’a rien à faire dans nos universités.

Nous demandons que la présidence de Paris 1 cesse toute politique de conciliation avec les groupuscules identitaires, adresse un soutien clair à l’élue étudiante menacée par le parquet de Paris et ré-inclure Le Poing Levé au cycle de conférence officiel.

Militer n’est pas un crime, résister aux menaces de l’extrême-droite non plus !