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C’est une autre facette de la répression qui s’abat sur les habitants des quartiers populaires. Alors que les violences policières, déjà quotidiennes dans les banlieues, s’accentuent avec le confinement brutal et répressif du gouvernement, le Parisien a reçu plusieurs témoignages d’habitants des quartiers populaires ayant été « verbalisés sans jamais avoir été contrôlés » comme l’explique le journal.

Ils habitent le Val-Fourré, de Mantes-la-Jolie et de plusieurs quartiers de Saint Denis et auraient ainsi reçus des amendes pour non-respect du confinement. « Je n’ai pourtant jamais été contrôlé ! Je n’ai pas croisé un seul policier depuis le début du confinement » explique un premier témoin. Un autre habitant témoigne : « C’est impossible qu’on ait pu me verbaliser. Pas une seule fois on m’a demandé mon attestation ou un autre document », atteste-t-il. Ils seraient une dizaine dans ce cas-là explique un habitant.

Loïc Le Quellec, avocat au barreau de Bobigny, affirme au journal Le Parisien qu’ils « ils ont été verbalisés en un clic sur une tablette par un policier, sans être contrôlés, ni avisés ». Pour preuve, l’avocat affirme au journal qu’aucune information sur les circonstances de l’infraction, ni de signature, ne figure dans ces PV. Il s’agirait en quelques sortes de « PV à la volée » comme cela est le cas dans le cadre des infractions routières.

Si les contrôles au faciès sont une réalité que vivent quotidiennement les quartiers populaires, le confinement invente de nouvelles modalités de répression : les « amendes au faciès et à la volée ». Désormais, la répression dans les quartiers populaires s’invite jusque dans les boites aux lettres et au portefeuille.

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