Ce 17 novembre, alors que l’Assemblée Nationale étudie en première lecture la loi Sécurité globale, des milliers de manifestants ont pris la rue. En ligne de mire, ce projet de loi liberticide évidemment, mais aussi l’ensemble du tournant islamophobe, autoritaire et sécuritaire du gouvernement.

Alors que, parmis les dispositions de la loi figure la très contreversée interdiction de diffuser des images de la police sans flouter les visages, les forces de répression ont à nouveau usé de leur attirail pour disperser les manifestants. C’est le cas boulevard Saint Germain, ou le canon à eau a été déployée. Un dispositif accompagné des traditionnels gaz lacrymogène, qui ont été tiré jusque dans le métro.

Des méthodes habituelles de répression donc et des images, ironie du sort, dont le gouvernement voudrait précisément interdire à la diffusion. Des gaz lacrymogène ont également été utilisé contre les manifestants ailleurs dans l’hexagone, comme à Toulouse ou plus de 2500 personnes avaient répondus à l’appel, tout comme plus de 1000 à Grenoble, 500 au Mans entre autres chiffres. Face à la fuite en avant sécuritaire et autoritaire du gouvernement, et à la répression, il s’agit de poursuivre la contestation contre la loi sécurité globale, qui offre un véritable bol d’air frais dans le climat actuel, et traduit une colère profonde qui touche de nombreux secteurs de notre camp social.