Le 22 février, à l’appel de la fédération autonome des pompiers d’Alpes-Maritimes, des pompiers en grève bloquaient l’autoroute A8 près de Nice pour manifester leur désaccord avec le préfet quant à l’organisation de leur de temps de travail. Leur cortège interdit avait conduit à la fermeture de l’autoroute, et à une expression de radicalité pour appuyer leur lutte - des pneus brûlés et l’utilisation de pétards agricoles – provoquant maladroitement dans le rang même des pompiers un petit nombre de blessés.
Cette semaine cinq sapeurs-pompiers, dont deux syndicalistes, a priori à l’origine de l’organisation de cette manifestation, ont été placés en garde à vue pour être entendus sur cette affaire. Ils sont désormais dans l’attente d’éventuelles poursuites leur dossier ayant été transféré au parquet.
Selon la fédération autonome des pompiers, le matin même, une trentaine de sapeurs-pompiers s’étaient rassemblés devant la caserne Auvare de Nice, où étaient entendus leurs collègues, pour leur manifester leur solidarité.
Interdire, réprimer, intimider sont quelques-unes des fonctions répressives de l’Etat et de sa police. En effet, il ne s’agit pas de se laisser intimider et de réaffirmer notre solidarité avec ceux, de plus en plus nombreux en ce moment, qui se confrontent à la répression. Aujourd’hui, c’est dans de nombreux secteurs que nous voyons s’allumer des étincelles, restons attentifs, combatifs et solidaires.