Mieux vaut tard que jamais. Les facs ont mis un certain temps à embrayer sur le mouvement des retraites, mais la mobilisation qui a commencé est prometteuse. A Paris, en ce moment, le rendez-vous donné par les universités et établissements en lutte est le point de rassemblement de la colère dans l’enseignement supérieur.

Un gros millier d’enseignant.es et d’étudiant.es, et tout le monde n’est pas encore sur place. Parmi les drapeaux syndicaux, SNESup et CGT Recherche, plusieurs banderoles d’établissements en grève, avec l’ENS, l’EHESS, mais également des labos et des UFR qui ont débrayé et qui proposent, depuis quelques jours, des cours alternatifs et s’associent, à leur façon, au mouvement.

Des cortèges doivent encore arriver, de Tolbiac et Diderot, notamment, mais la mobilisation s’annonce d’ores et déjà très dynamique au niveau de l’ESR.