Mercredi après-midi, la direction de la tour Eiffel a fermé le monument emblématique de Paris, visité par plus de 6 millions de personnes par an.

La raison ? La suspension des négociations avec les syndicats, qui dénonçaient le projet de réorganisation de la vente des billets. En l’espèce, les syndicats ne contestent pas la décision de monter à 50% la proportion de tickets ouverts à la réservation par créneau horaire, mais le choix de la direction de réserver l’un des deux piliers d’entrée à l’accueil de ces visiteurs.

La conséquence ? L’accueil de ces visiteurs engendre des files d’attente « souvent totalement déséquilibrées », jusqu’à trois heures pour des billets classiques et une heure pour les billets horodatés. « Les files d’attente sont parfois monstrueuses » souligne le délégué syndical CGT de la société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE).

La conséquence de cette réorganisation de la vente des billets ? Une insatisfaction tant des clients que des employés : « au delà du gâchis généré en termes d’efficacité, insatisfaction des visiteurs (…) les agents d’accueil sont à bout » fustige un salarié.

Contre la malhonnêteté d’une direction qui essaye de faire porter la responsabilité de la fermeture de ce monument emblématique de la ville de Paris sur le dos des salariés, la CGT exige l’emploi davantage de personnel pour faire face à l‘afflux toujours plus important de visiteurs, ainsi que la réorganisation de la vente des billets, afin que les visiteurs ayant des billets classiques ne soient pas obligés d’attendre 3 heures dans une file d’attente.