Mi-novembre, les syndicats CGT, UNSA, Sud et FO de la RATP avaient déposé un préavis de grève, couvrant la journée du 12 décembre, afin de protester contre les « tensions chroniques » et « dysfonctionnements récurrents dans l’organisation du travail » directement imputable à la « politique du chiffre » prônée par la direction.

La réunion du 5 décembre avec la direction, qualifié de « stérile » par la CGT, n’aura fait que confirmer la nécessité de mener la journée d’action. Une mobilisation qui devrait avoir un impact fort, puisque plus d’un million d’usagers emprunte chaque jour le RER A, et plus de 850 000 le RER B. C’est en tout cas ce que promet Jean-Luc Prigent, de la CGT : « une journée dont on sait qu’elle sera noire ». Il faudra bien ça, et la poursuite du mouvement, pour faire plier la RATP.