Reprenant une initiative née au Canada et ayant actuellement lieu à Ottawa, le « convoi de la liberté » français, parti de Nice mercredi 9 février, devrait arriver à Paris le vendredi 11 février. Prétextant, une nouvelle fois le « risque » de trouble à l’ordre publique la préfecture de police de Paris a interdit la manifestation. Le préfet de police Didier Lallement a donné des consignes de « fermeté » aux policiers. La préfecture en a profité pour rappeler son arsenal répressif en plus de sa présence policière, et ce notamment contre les « entraves à la circulation », allant jusqu’à 2 ans de prison et 4500 euros d’amende ainsi que la mise en fourrière du véhicule.

La préfecture avance par la même qu’un « dispositif spécifique sera mis en place (...) pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction ». Les contraventions massives de 135 euros ainsi que des amendes lourdes aux organisateurs sont aussi rappelées à titre de menaces.

L’interdiction sévit au même titre que celle décidée par d’autres capitales comme Bruxelles qui, dans la continuité de Paris, sous prétexte d’absence de demande d’autorisation.

Une nouvelle fois, le gouvernement répond par l’autoritarisme. Face aux menaces de répressions et d’intimidation, il est nécessaire de dénoncer inconditionnellement cette offensive sur les droits démocratiques. Ce n’est ni à l’Etat, ni à Lallement de décider qui a le droit de manifester !