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Comme l’action mené par les danseurs le 24 décembre, ce concert s’inscrit dans la lutte contre la réforme des retraites entamée dès le 5 par de nombreux secteurs de la culture, dont celui de l’opéra de Paris.

Malgré les semblants de concessions du gouvernement qui entendait accorder gracieusement la clause du grand père aux travailleurs de l’opéra suite à l’engouement non seulement des grévistes mais de l’ensemble de l’opinion publique après la danse du 24, les travailleurs réaffirment aujourd’hui leur détermination et leur refus de cette proposition malhonnête : « nous n’acceptons pas de porter la honte d’une génération qui en sacrifierait une autre ! ».

Ils s’inscrivent donc dans la directe ligne du discours tenu par les grévistes de la RATP, de la SNCF et des enseignants pour qui la seule issue possible de ce conflit est le retrait pur et simple de ce projet de loi, comme l’a scandé le public lors du concert. C’est à cette occasion que la CGT info-com a rempli la caisse de grève de l ’opéra de Paris de 40 000 euros.