A l’initiative des organisations étudiantes Le Poing Levé, Etudiants de Bordeaux Montaigne (EBM), UNEF et FSE, une enquête concernant la précarité étudiante a été lancée ce 25 novembre à l’Université Bordeaux Montaigne

Une enquête « faite par des étudiant.e.s pour les étudiant.e.s. », qui a pour objectif de recueillir des données précises concernant la précarité étudiante tant sur le plan économique, social ou psychologique. Déjà en 2021, le collectif Le Poing Levé avait mené avec plusieurs associations étudiantes une enquête à l’Université Bordeaux Montaigne sur les conditions de vie des étudiants.e.s pendant la fermeture des facs. Un questionnaire qui avait recueilli 4700 réponses et permis d’objectiver le mal-être étudiant face à une précarité et une détresse psychologique grandissante.

Alors que la crise économique actuelle marquée par une inflation généralisée renforce la misère estudiantine, les organisations étudiantes de l’université Bordeaux Montaigne ont décidé de relancer cette initiative afin d’analyser plus scientifiquement les impacts de cette situation sur les conditions de vie des étudiant.e.s. Plus précisément, l’enquête cherche à recueillir des données sur la précarité alimentaire et financière, sur le nombre d’étudiants qui doivent travailler à côté de leurs études, sur le prix de leur logement et leurs conditions de vie, mais aussi concernant le décrochage universitaire, l’isolement ou encore la détresse psychologique.

En plus de mettre les compétences des étudiant.e.s au service de l’étude scientifique des réalités économiques et sociales de la jeunesse, l’enjeu est également d’en faire un point d’appui pour construire des réponses collectives.

Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à répondre aux questions de l’enquête mais aussi à la partager autour de vous, à vos amis, dans vos promos et sur vos groupes de discussion. Cela permettra la diffusion la plus large possible de l’enquête afin de connaître la réalité de la précarité étudiante sur le campus de l’Université Bordeaux Montaigne. Nous remettons ici le lien de l’enquête.