Hier, un assaillant a assassiné un policier sur les Champs Elysées. En plein « débats » pour les présidentielles, les candidats ont été poussés à réagir face à l’attentat. Philippe Poutou a donc à nouveau dénoncé l’impérialisme français au Moyen Orient, et a rappelé la revendication du désarmement de la police, ce qu’il a réitéré dans un communiqué. Mais au sein des soutiens au forces de l’ordre, critiquer l’action des CRS, des gendarmes et de la BAC est particulièrement mal vu : il y a quelques semaines, un gendarme y menaçait de mort un journaliste de Taranis News, Gaspard Glanz. Une communauté d’extrême droite particulièrement réactive, au point diffuser toutes sortes de menaces sur internet à l’encontre de l’ouvrier de Ford.

En 1040 commentaires, dans lesquels le candidat est régulièrement insulté de « connard », de « fils de pute », de « merde gauchiste » et autre amabilités d’extrême droite, certains ont même franchi pas en le menaçant à mort, entre un nombre incalculables d’insultes contre les ouvriers, les syndicalistes, et les étranger.