Dans un contexte où les mobilisations se développent dans plusieurs secteurs, le gouvernement fait donc le choix de frapper le plus fort possible... non seulement contre le mouvement étudiant, comme à Strasbourg, Grenoble et Bordeaux, mais aussi contre des syndicalistes combattifs. C’est le cas de Gaël Quirante, syndicaliste à Sud Poste 92. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud vient de décider d’autoriser le licenciement de Gaël, alors que celui-ci a été refusé à plusieurs reprises par l’inspection du travail. Par conséquent, c’est bien une décision politique prise par le gouvernement et contraire au droit du travail.

La direction de la Poste, avec le soutien du Ministère, s’en prend à un militant qui cherche justement à regrouper les luttes qui se développent à la Poste comme ailleurs. Gaël et Sud Poste 92 connaissent une accumulation importante de sanctions disciplinaires, mises à pied, etc…

C’est pourquoi nous refusons le licenciement de Gaël Quirante. La répression ne passera pas dans les universités, à la Poste ou ailleurs.
Nous appelons à signer la pétition et à participer aux rassemblements qui auront lieu dans quelques villes.