Comme l’annonçait déjà la patronne de la RATP Catherine Guillouard, dans une interview aux Echos en décembre dernier : « le réseau de surface ne doit pas être le seul à faire des efforts. Les fonctions support devront gagner en efficacité ». On apprend ainsi dans les Echos qu’un plan de performance, nommé « Diapason » qui entend réduire drastiquement le cout des dépenses support. Ainsi, il s’agira de 100 à 150 postes supprimés chaque année et ce dans toutes les fonctions : fonctions marketing et commercial, RH, achats, système d’information, finance.

Pour le moment, la direction tente de calmer l’affaire en n’évoquant aucun plan de licenciement, affirmant que cela concernera surtout des non remplacements suite à des départs à la retraite. De meme dans le cadre de la RATP, c’est le statut des agents qui est en passe d’etre nivelé par le bas avec l’ouverture à la concurrence. Comme l’écrivait le journal le Monde : « le changement d’entreprise sera obligatoire pour les employés si la RATP perd un marché. » Et avec le changement d’entreprise, difficile de penser que le statut sera conservé, et ce malgré les dires de la direction de la RATP qui affirmet « Quant aux agents qui restent à la RATP, ils conserveront leur statut. »

Mais que valent ces déclarations après celles mensongères de Pépy qui affirmait pourtant que le statut de cheminot ne serait pas supprimé ? Les agents peuvent bien voir désormais de quoi il en retourne. Les mensonges de Pépy, qui affirmait ne pas toucher au statut de cheminot, ont été exposés. En tout cas l’annonce est claire : après le retour de l’attaque contre la SNCF, et maintenant la séquence du remaniement terminé, il s’agit pour le gouvernement de repartir à l’offensive en ouvrant un nouveau front.