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Oui je sais, n’étant pas même Français en raison du hasard de la naissance, je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas.

Oui, je sais, ses intentions de vote n’ont bougé que de 0,5 à 1,5 %, alors même qu’il a remis à leur place l’autre jour tous les plus ou moins corrompus, tous les complices du rapport de force déséquilibré que garantit l’argent en grandes quantités dans sa grossière brutalité. Seul parmi les candidats, ou les journalistes tirés à quatre épingles de l’autre côté de la caméra.

Malpoli ? Mais la politesse en question, c’est celle qui signifie courber l’échine devant les autorités en place pour avoir été un jour ou l’autre du côté du manche. Même le très bobo New York Times a noté un courant d’air frais : le seul, l’autre jour, à appeler un chat, un chat, a été Philippe Poutou.

Oubliez cette histoire de « vote utile » dont on vous lave le cerveau mais qui est encore une manière de vous entuber : votez pour celui ou celle qui dit aux yeux de tous et avec les mots qui conviennent, ce que vous aussi pensez, tout calcul stratégique mis entre parenthèses, votez Poutou !

Source : Blog Paul Jorion