La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, suscitant de nombreuses réactions. Lors de l’acte 53 à Paris, dans un contexte très tendu émaillé par de nombreuses violences policières, deux policiers se sont retranchés dans une laverie, prise d’assaut par des manifestants.

Si, selon les informations disponibles, les policiers n’ont pas été blessés, les sanctions se sont voulues exemplaires. Ce lundi 18 novembre, un Gilet Jaune de 38 ans a été condamné à un an de prison ferme avec mandat de dépôt en comparution immédiate.

Un sévérité qui tranche nettement avec l’impunité dont jouissent les forces de répression depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, il y a un an. Et ce malgré les milliers de blessés et les nombreux mutilés, sans parler de la mort de Zineb Redouane.

Comme le rappelait le préfet Lallement lui même, « nous ne sommes pas dans le même camp ». S’il fallait le souligner une fois de plus, cette affirmation s’applique aussi à l’institution judiciaire, toujours prompte à juger sévèrement les « violences » des opprimés et des exploités et à couvrir les violences policières.