Seulement deux jours après le premier tour, Marine Le Pen est déjà repartie en campagne pour espérer rattraper le retard qui la sépare d’Emmanuel Macron dans la course à la présidentielle. Mais, ce matin, sur le marché de Rungis, tout ne s’est pas passé comme prévu. Celle-ci a dû faire face à un comité d’accueil particulièrement remonté. Au programme des sifflets, des huées et même des jets de tomate.

Mais surtout, le nom de Philippe Poutou a été scandé plusieurs fois. Un signe que depuis, le débat du 4 avril, le candidat anticapitaliste et son « immunité ouvrière » sont devenus les symboles de la lutte contre le FN. Une intervention du candidat ouvrier qui continue de poursuivre Le Pen malgré la fin du premier tour et qui vient rappeler une réalité : derrière sa façade sociale, le FN est bien le pire ennemi des travailleurs.