Les policiers présents en nombre pour encadrer la manifestation contre l’extrême-droite en plein entre-deux tours n’ont pas attendu le départ de la manifestation place de la Nation pour commencer à réprimer et intimider les manifestants. Ils ont procédé à de nombreuses fouilles et contrôles et ont même été jusqu’à bloquer le métro pour contrôler les passagers avec des pancartes.

Autre image de la répression, le point fixe du NPA présent à la manifestation a été délogé et interdit par une intervention de policiers de la BRAV.

A l’arrivée de la manifestation place de la République, la police a rapidement lancé ses gaz lacrymogènes et a procédé à des charges, des arrachages de banderole et des interpellation de manifestants qui sont venus exprimer leur rejet de l’extrême-droite mais aussi pour une bonne partie leur rejet du second tour Macron-Le Pen.

Macron tente de se présenter, non sans mal, comme un « rempart à l’extrême-droite » mais n’hésite pas à envoyer ses CRS armés et ses canons à eaux contre des jeunes qui manifestent contre… l’extrême-droite. Ces scènes de répression, devenues récurrentes sous le quinquennat Macron, rappellent que ce dernier ne constitue en rien un barrage à l’extrême-droite mais a été un acteur de premier plan de la montée des discours racistes, islamophobes et réactionnaires.

Et c’est à juste titre que de nombreux manifestants présents à cette manifestation contre l’extrême-droite ont rejeté le 2nd tour Macron-Le Pen. Car c’est bien par la lutte et dans la rue qu’une réelle réponse contre l’extrême-droite mais aussi contre Macron et sa police pourra être apportée.