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Répression

Solidarité avec les manifestant.e.s en détention provisoire : RDV devant le TGI de Paris à 13h30 !

Alors que le premier mai a été une journée de mobilisation historique, le gouvernement a répondu par une répression féroce, avec plus de 500 interpellations. À Paris, cinq manifestant.e.s ont été placé.e.s en détention provisoire. Nous relayons le communiqué du Collectif d'action judiciaire et l'appel à se rassembler ce mardi devant le TGI à 13h30.

9 mai

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Nous relayons l’appel, paru sur Paris Luttes Infos, à un rassemblement devant le tribunal judiciaire de Paris ce mardi 9 mai à 13h30 au tribunal judiciaire de Paris, en solidarité aux 6 manifestant.e.s arrêté.e.s le 1er mai dont 5 ont été placé.e.s en détention provisoire, après un report d’audience de comparution immédiate, dû au manque de temps pour gérer les arrestations massives le 1er mai.

Alors que ce premier mai a été historique, la répression féroce a été proportionnelle à la détermination des manifestants à ne pas enterrer la mobilisation contre la réforme des retraite, qui s’est transformée au fur et à mesure en une remise en question plus large du régime et de son caractère anti-démocratique.

Ces détentions provisoires interviennent dans un contexte où l’exécutif a déployé tous ses outils répressifs pour tenter de briser celles et ceux qui relèvent la tête. Ainsi ; dans la continuité des fortes journées de mobilisation de mars, plus de 500 personnes ont été interpellées ce premier mai, dont un tiers ont été relâchées sans poursuites. Aujourd’hui même la contrôleuse des lieux de privation de liberté a dénoncé des gardes à vues à fins répressives, des interpellations particulièrement violentes et des conditions de détentions inquiétantes.

Ces interpellations sont par ailleurs l’occasion d’exercer un fichage généralisé de ceux et celles qui se mobilisent avec des demandes systématiques de remettre son code de téléphone et de prise d’empreintes, avec des poursuites dans de nombreux cas uniquement pour des refus de se plier à ce chantage.

Mais ces dernières semaines, l’exécutif a aussi largement utilisé ses préfets pour interdir les rassemblements et casserolades prévues pour la venue de ses membres, prétexte à l’exercice de contrôles policiers massifs, sans parler des amendes reçues par toute les personnes se baladant dans certains secteurs de la capital lors des soirées de fortes mobilisations intervenues en mars.

Ces détentions provisoires intervenaient ainsi dans un contexte où l’exécutif veut taper fort et reprendre la main alors qu’il reste extrêmement fragilisé et que la situation est loin de revenir à la normale.

Face à cette criminalisation du mouvement social, nous devons opposer une solidarité large !


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