Dans les tribunes du stade de Brême, grande ville portuaire du nord de l’Allemagne à la tradition cosmopolite, militaire et révolutionnaire - notamment en 1918 et en 1919 dans la révolution spartakiste - on vient de déployer une grande banderole pour Théo, violé par la police française. Une solidarité affichée dont la portée symbolique est immense mais qui a aussi pour ambition de mettre en acte un fait politique : ce qui se passe dans tous les pays du monde a un impact sur chacun d’entre nous et pas seulement symboliquement. Les camarades allemands, de par leur histoire et leur présent semblent le comprendre mieux que personne. Honneur à eux, solidarité pour Théo et toutes les victimes de répressions et d’arbitraires policiers, ici comme partout. Que vive notre solidarité internationale, elle fait bien plus que notre force.