Ce mardi 19 mars, à 7h du matin, des enseignants et personnels de l’éducation avaient prévus une action au rectorat de Toulouse, dans le cadre de la grève interprofessionnelle nationale. L’objectif ? Bloquer le bâtiment toute la matinée et empêcher l’envoi des sujets d’examens.

Alors que les violences policières sont au centre des polémiques depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, c’est à une nouvelle démonstration de répression que s’est adonné la police. D’abord par empoignade, pour briser la chaîne humaine devant la grille du rectorat, puis en arrosant allégrement de gaz lacrymogènes les enseignants.

Alors qu’Édouard Philippe a annoncé, au lendemain de l’acte 18, de nouvelles mesures liberticides contre les manifestations de Gilets Jaunes, cette nouvelle séquence répressive rappelle que les violences policières et la répression frappent toutes les résistances. L’objectif du gouvernement et de ses chiens de garde est clair : la journée du 19 mars doit rester une journée « saute mouton » et pour cela il faut empêcher toute possibilités de convergences. Pour empêcher une extension de la lutte, tous les moyens sont bons…