Avec sa tirade voulant faire croire que « la vie d’un entrepreneur est parfois plus dure que celle d’un salarié », Emmanuel Macron n’a berné personne. Ses larmes de crocodile n’ont pas suffit à intimider Michaël Wamen, ex-Goodyear condamné à de la prison qui, quelques heures plus tard, lui crachait ses quatre vérités au micro de RMC. Une fois de plus, la vidéo s’est répandue sur les réseaux sociaux comme une trainée de poudre, une manière pour ceux d’en bas d’exprimer leur ras-le-bol d’entendre ceux d’en haut proférer leur haine de classe devant des médias serviles.

Celui que l’on connaît pour être né avec une petite cuillère en argent dans la bouche en a pris pour son grade. Pour Olivier Besancenot, invité à s’exprimer sur LCP ce jeudi matin, les provocations de Macron sont un « ballon d’essai » qui vise à « cracher aux visages de 23 millions de personnes en plus des millions de chômeurs ». Pour lui, Macron est « l’enfant gâté de la cour de l’Elysée », « une boîte à insulte à l’image de ce gouvernement » :


La macronnade a également inspiré le dessinateur de presse Troud :


Ce tintamarre nous inspire les larmes de Groland, dans sa vidéo « Les riches » de 2013, en soutien avec les PSA, les Renault, les Arcelor Mittal, et les Goodyear :