40 millions d’euros, c’était la somme dérisoire que devait rapporter ces taxes sur la richesse ostentatoire, mais aujourd’hui, le total des recettes peine à en atteindre le tiers. Alors que le gouvernement peine à boucler son budget 2020, ce n’est donc pas ces maigres bénéfices qui combleront les 3,7 milliards donnés aux plus riches avec la suppression de l’ISF.

Alors que la taxe sur l’immatriculation des voitures de luxe a rapporté près de 10 millions d’euros (c’est à dire la moitié du total prévisionnel du gouvernement), la taxe sur les yachts, dont les gains pour les caisses de l’Etat devait avoisiner les 10 millions, est quant à elle tombée à l’eau avec 86 700 euros engrangés, soit moins d’1% de ces prévisions.

De plus, le Conservatoire du littoral, qui devait percevoir l’argent généré, n’en a pas vu la moindre goutte, l’arrêté que devait publier Elizabeth Borne n’ayant pas été publié à temps.

Malgré les maladroites tentatives de l’exécutif de rejeter l’échec de ces taxes sur l’administrations des douanes, celui-ci montre une nouvelle fois l’incapacité du gouvernement à camoufler son allégeance envers le capital au détriment des plus précaires.