Crédit photo : O Phil des Contrastes.

« Le 23 dans la rue et le 5 on continue » avait-on scandé à la marche contre les violences faites aux femmes. A nouveau dans la rue, Du pain et des roses a défilé aux côtés de la jeunesse et des travailleurs en tête de l’énorme manifestation parisienne, pour continuer à dénoncer l’ensemble des violences faites aux femmes et mener le combat dans la rue et par la grève. La précarité et les retraites ont été au cœur des chants, tout comme les feminicides ou l’islamophobie : « feminicides, précarité, de cette société là on n’en veut pas », et « solidarité avec les femmes du monde entier » pouvait-on entendre dans ce cortège qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants.

En étant au cœur de cette journée historique, tant sur les piquets de grève que dans la rue, les féministes soulignent le lien entre lutte des femmes et luttes des classes, à l’heure où la réforme des retraites précarise davantage les femmes et où les secteurs féminisés des services publics comme les hôpitaux et les écoles sont massivement en grève.

Du Pain et des Roses sur le piquet de grève du dépôt de bus RATP de Pantin :