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État israélien meurtrier

Gaza : trois enfants tués par un missile tiré par un drone

Depuis le début de la « Grande Marche du Retour » le 30 mars dernier, l’État d’Israël réprime dans le sang tout sorte de manifestation qui se tient à Gaza. Ce week-end, trois enfants ont été tués par un missile tiré par un drone.

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Crédits photo : Khalil Hamra, AP

Depuis le 30 mars 2018, les différentes manifestations initiées par la « Grande Marche du Retour » de cette année se sont vues réprimées dans le sang par les forces israéliennes. Les mobilisations ont commencé fin mars pour commémorer les 70 ans de la Nakba (catastrophe en arabe) avec laquelle les Palestiniens se souviennent du nettoyage ethnique et de l’expulsion massive de leurs terres qui a précédé la fondation l’État d’Israël en 1948. Tout au long de ces mobilisations revendiquant le retour des millions de palestiniens expulsés depuis lors, dont beaucoup continuent à vivre dans des camps de réfugiés, l’armée israélienne a fait plus de 200 morts et 18 000 blessés.

Ce vendredi, dans la continuité de ces mobilisations, 16 000 palestiniens se sont rassemblés autour de la frontière qui sépare Gaza de l’État d’Israël. Face à cela les forces israéliennes ont répondu par une escalade répressive et militaire. Le porte-parole du Ministre de Santé palestinien Ashraf al Qedra, indiquait que sept personnes ont été tuées par l’armée israélienne au cours des manifestations de vendredi dernier, parmi lesquels trois jeunes, âgés de 12 à 14 ans, atteints par un missile tiré par un drone.

L’État d’Israël, qui encourageait et félicitait l’action meurtrière menée par ses snipers sur des Palestiniens qui manifestaient pacifiquement il y a quelques mois, a justifié l’assassinat des trois enfants en affirmant que ceux-ci s’étaient approchés de la barrière de sécurité dans le sud de Gaza pour tenter de l’endommager et qu’ils avaient placé un engin explosif improvisé à proximité. Suite à l’attaque du drone, les équipes médicales palestiniennes ont été incapables de s’approcher du site pendant plus d’une heure, car les enfants se trouvaient dans la zone fermée adjacente à la frontière.

Alors que le peuple palestinien subit toujours autant la répression sanglante de l’État israélien, les puissances impérialistes restent complices de ces crimes par leur silence ou par leur soutien aux États-Unis. Seul une solidarité internationaliste qui passe par le fait de combattre également les États impérialistes complices de l’État sioniste peut permettre de mettre fin à cette colonisation violente.


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