Souffrance au travail, licenciement et répression... c’est aussi chez Geodis, filiale de la SNCF, laboratoire de ce que la SNCF veut faire subir aux cheminots. Eric interview Laurent et Hassan, militants CGT : « Les conditions de travail sont infâmes chez nous, c’est de l’esclavage moderne. Les gens qui déchargent les camions c’est la même façon de procéder depuis 30 ans, ils sont usés, fatigués, et rien n’est fait pour améliorer les conditions de travail. Et notre délégué Mouloud Sahraoui a donné une impulsion qui a fait que les gens se sont révoltés. Et à partir de là on a reçu une répression terrible de la part de Geodis. Mouloud a été convoqué 10 fois à un entretien préalable à licenciement... »

Saïd et Mehdi se livrent sur la souffrance au travail chez Challancin, sous-traitant SNCF dans le gardiennage : « On se remet complètement en question, c’est la déprime, la crise d’angoisse, on a du mal à respirer, on a l’impression que tout s’est effondré autour. On se dit souvent que ça existe le harcèlement au travail mais ce sont souvent des femmes, mais les hommes subissent ça aussi mais on essaye de garder ça pour nous. On intériorise mais au bout d’un moment on explose. Heureusement qu’on a eu ce soutien d’Eric Bezou... »

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Page de soutien à Eric Bezou, cheminot menacé de licenciement

Soyons nombreux pour le soutenir jeudi 23 mai à 14h à la gare de Paris Saint Lazare