Comme l’ont dénoncé les nombreux agents en grève, la suppression de 100 postes d’ici 2020, signifie la fermeture de toutes les boutiques et BIR (bureaux d’information), ainsi la disparition totale de l’Unité Opérationnelle Vente. C’est dans ce contexte qu’une trentaine d’agents commerciaux, soutenus par des collègues d’autres services ainsi que par des usagers, ont décidé d’envahir le CHSCT extraordinaire et de mettre la direction face à ses responsabilités et à la colère des cheminots. Les arguments avancés par la direction ne justifient en rien ces suppressions, et comme l’a dit un collègue « il y a des besoins, on fait de l’argent, alors où est le problème ? ».

Nous avons pu constater sans surprise que toutes les questions restent sans réponse. Aucune solution pérenne de reclassement n’est prévue puisque les seuls postes éventuellement disponibles à la vente seront eux-mêmes supprimés ! Certains agents se sont même vus demander s’ils étaient bons en soudure ! Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un massacre social.

À l’heure où le malaise et le mal-être sont grandissants à la SNCF, nous ne rencontrons que mépris, harcèlement et répression. Mais les cheminots sont bien décidés à ne pas se laisser faire et à se battre jusqu’au bout. À l’issue de cet envahissement, les agents commerciaux se sont réunis en Assemblée générale afin de s’organiser pour la suite. Des diffusions de tracts auprès des usagers, une pétition et une action le 17 octobre prochain ont été votées.