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Dans une vidéo Snapchat, une jeune femme voilée filme la contravention dont elle a fait l’objet, ainsi que deux autres jeunes femmes, à Toulouse. Elles dénoncent un acte islamophobe.
« On ne voit que vos yeux » avance un policier pour justifier la verbalisation alors que les trois femmes semblent porter le hijab et... un masque chirurgical. « Mais le masque est obligatoire dans les transports, on vient de descendre du bus. On fait comment » s’indigne l’une d’elle avant que l’un des policiers persiste : « Mais là on est dans la rue, il n’est plus obligatoire et vous le maintenez donc on vous met une amende ».

Un argumentaire scandaleux et mensonger, puisque le port du masque n’est évidemment en aucun cas interdit, qui cache mal l’islamophobie sous-jacente.

Cet événement, dans un contexte d’élections présidentielles marquées par une surenchère islamophobe, n’est qu’une énième expression du racisme d’Etat et du climat réactionnaire et islamophobe qui résulte tant de l’extrême-droite que de l’offensive sécuritaire et raciste du gouvernement.

Encore hier, Macron interpellait à une femme voilée pour lui demander si c’était « un choix ou si on l’avait forcée » tandis que Marine Le Pen joue la surenchère islamophobe en annonçant vouloir interdire le voile dans l’espace public..