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Dans la nuit de samedi à dimanche, une boucherie Halal a été incendiée et taguée de croix gammées à Bon-Encontre dans le Lot-et-Garonne rapportait l’AFP ce dimanche. S’il n’y a pas eu de victimes, l’intérieur de l’établissement, qui avait ouvert ses portes fin novembre a entièrement été réduit en cendres. En raison des tags, « le fait criminel ne fait pas de doute » a déclaré la police sur place, et une enquête pour « destruction par moyens dangereux pour les personnes » avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis en « raison de la race, de l’ethnie, de l’origine ou de la religion » a été ouverte par le parquet d’Agen.

Cette nouvelle attaque islamophobe vient s’ajouter à une liste qui ne cesse de s’allonger. Ces dernières années les histoires de boucheries halal incendiées, de mosquées vandalisées, incendiées, taguées de menaces de mort par l’extrême droite s’enchaînent dans un climat général islamophobe.

Un climat auquel le gouvernement a largement contribué tout au long du quinquennat - de la loi sé-paratisme à l’interdiction du port du hijab en compétition sportive récemment votée au Sénat, en passant par la dissolution du CCIF ou la nouvelle fermeture de mosquée ordonnée ce mois-ci par Darmanin – et dont Zemmour est ses outrances ultra-racistes sont désormais la pointe avancée.

Contre cette violence islamophobe et les attaques de l’extrême droite, il est fondamental de s’organiser contre l’extrême-droite et le racisme d’État, qui attisent la haine contre les musulmans et les personnes issues de l’immigration.