Vincent Duse, CGT PSA Mulhouse

Cela fait deux semaines que les grèves se multiplient sur les usines du groupe. A Rennes, le 9 juin, avec un débrayage à 100, mais également à Poissy, Trémery, Valenciennes, Sochaux et, bien entendu, Mulhouse. Le 26 mai, un salarié sur quatre avait débrayé.

Contre la nouvelle mouture du Nouveau Contrat Social ou NCS2, qui après le NCS1, viendra dégrader un peu plus les conditions de travail et de salaire, mais également contre la loi travail, les ouvriers de Mulhouse étaient bien déterminés à donner de la voix. L’appel à des débrayages de deux heures sur les trois équipe a, cette fois-ci, été suivi par la CFDT locale, indiquant que la colère est bien présente.

Le matin, donc, ce sont près de 200 copains qui ont débrayé, défilant dans les ateliers au cri de "les chefs, au boulot", qui est devenu le slogan du moment. Avec des chaînes partiellement à l’arrêt, l’action de l’équipe du matin s’est finalisée sur une prise de parole où les salariés ont tenu à dire qu’il fallait poursuivre avec ces actions. Sur l’équipe de l’après-midi, à 15h30, ils ont gonflé les rangs faisant monter les chiffres à 380 ont repris. Reste à voir, à 23h ce que l’équipe de nuit décidera.