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Violences policières

Les violences continuent à la manifestation des pompiers : canons à eau, LBD, matraque

La manifestation des pompiers a continué et après les gaz lacrymogènes et la matraque, c’est le LBD et le canon à eau qui ont été choisis par les policiers pris de cours par des pompiers déterminés à continuer la manifestation. Après avoir utilisé le canon à eau pour empêcher les pompiers de passer les barrières anti-émeutes, les policiers ont tiré au LBD sur un pompier qui avait réussi à monter sur un des camions.

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 Crédit photo : Capture d’écran CNEWS 

Les pompiers ont continué de manifester et ont bravé la violence des policiers, incapables de tenir face à leur détermination. Les forces de répression ont redoublé de violence face à la combativité de ce secteur ultra déterminé à continuer sa route. On voit ici par exemple un policier s’en prendre à la matraque et aux poings à des pompiers qui ne veulent pas se laisser faire, malgré les gaz :

Par la suite, les pompiers ont décidé de ne pas s’arrêter à la barrière anti-émeute mise en place par la police. Ils ont réussi à faire tomber la barrière mise en place par la police. Cette dernière a utilisé le canon à eau pour les en empêcher. Mais rien n’y faisait et certains pompiers ont réussi à la traverser. Une détermination du côté des pompiers qui répond à la violence qu’ils avaient subi en octobre dernier, où l’un d’eux à Nantes avait perdu un œil mais aussi en décembre, où ils avaient subi une charge violente, qui avaient fait des blessés, alors qu’ils s’étaient mis les mains en l’air..

Alors que certains de leur collègues comme Nicolas, avait subi une répression ultra violente en octobre dernier, à coup de LBD et de répression administrative, les pompiers ont décidé d’être héroïques et de ne pas laisser la police leur bloquer la route, et ce malgré les grenades de désencerclement, les gaz lacrymo et les canons à eau d’une police ultra violente, qui a entamé les hostilités.

L’un des pompiers qui a réussi à passer la grille était monté sur un des camions de la police, brandissant une torche, fier du « pied de nez » fait à ceux qui les empêchent de manifester depuis le début. Il a reçu un projectile, sans doute issu d’un tir de LBD. Une attaque importante à un corps de métier qui s’occupe chaque jour de sauver des vies et que le gouvernement méprise et fait réprimer par sa police.

A d’autres endroits, les pompiers, empêchés par la police de continuer leur route, ont repoussé leur assaut. Alors que des journalistes ont été blessés par des grenades de désencerclement, leur colère n’était plus arrêtable.

Ailleurs, des riverains leur ont ouvert leur porte pour qu’ils puissent passer. Une solidarité énorme comme celle qui s’exprime sur les réseaux sociaux, de la part d’une population qui est au clair sur qui la protège et qui la réprime.

La violence de police a aujourd’hui passé un cap scandaleux. Des vidéos montrent des passants pris au piège par du gaz dans le métro et des journalistes racontent « n’avoir jamais vu autant de grenades ».

Une manière de faire scandaleuse, qui rappelle les scènes ultra violentes des gilets jaunes et montre la fébrilité d’un gouvernement qui n’a plus que sa police pour se protéger de la colère sociale qui s’exprime dans la rue.


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