Le 6 juin, la « lettre de cadrage » de Macron débarque sur le bureau des confédérations syndicales. Il s’agit d’une feuille de route pour les semaines qui viennent. Il y va du contenu des ordonnances.

Elles nous concernent toutes et tous, militants syndicaux et associatifs, jeunes, chômeurs, précaires, salariés et auto-entrepreneurs, etc.

Pour Macron, l’urgence est d’aggraver la loi dite Travail, liquider le Code du Travail, les Prud’hommes et de nombreux aspects de la protection sociale, en particulier l’indemnisation des chômeurs.

Plusieurs organes de presse ont rendu publics tant le calendrier des ordonnances que leur contenu.

Au nom de quoi le secret serait maintenu sur une telle lettre ? La question qui nous est posée, c’est comment résister à Macron et non comment collaborer avec lui, c’est comment en finir avec la répression.

Ce serait un formidable encouragement à la résistance unitaire que de publier cette lettre dès sa réception par les confédérations. Si Macron tient au secret, c’est qu’il y a anguille sous roche. Le gouvernement n’est pas transparent ? Eh bien, nous devons l’être, du bas en haut des confédérations.

Nous devons savoir et faire savoir tout ce que contient cette « lettre ».

Le Front social réclame la transparence pour que syndicats et associations qui veulent résister et faire converger leurs actions puissent prendre leurs dispositions, informer les salariés et manifester le 19 juin à l’Assemblée nationale.

Crédits photos : Thomas Brégardis / Ouest-France - AFP