Cela sonne comme une provocation de plus. En plein mouvement des gilets jaunes, Macron en voyage présidentielle en Egypte au Caire où il s’est permis de dénoncer, dimanche dernier, les dures conditions d’incarcération de Carlos Ghosn, : « Je me suis simplement préoccupé que le sort d’un compatriote français respecte le minimum de décence qu’on est en droit d’attendre », a-t-il expliqué avant d’ajouter : « j’ai considéré que la détention préventive était très longue et que les conditions de sa détention étaient dures, je l’ai dit à plusieurs reprises au Premier ministre Abe ».

Cette déclaration, en plus d’agacer le gouvernement japonais qui lui a répondu via son porte-parole : « C’est un cas criminel. Les enquêtes sont menées par des unités pleinement indépendantes selon des procédures appropriées basées sur des décisions de nature uniquement judiciaire », ne fait qu’illustrer, une fois de plus, que le gouvernement est au service des patrons.

Plus encore, cette sortie apparait comme une provocation de plus pour tous ces Gilets jaunes incarcérés suite à la répression judiciaire qui s’abat sur les Gilets jaunes.
La sortie d’Emmanuel Macron entre deux actes risque une nouvelle fois d’augmenter la colère de ceux qui tous les samedis vont lutter pour leurs droits, et contre ceux comme Carlos Ghosn qui s’enrichissent en les exploitant.