Le gouvernement et sa justice de classe condamnent les travailleurs qui luttent et veulent relever la tête

Tout comme la répression qui s’abat contre ceux qui défendent leurs emplois, comme les Goodyear, récemment condamnés à de la prison avec sursis, les militants qui ont lutté contre la loi Travail et son monde au printemps dernier sont poursuivis, jugés et souvent condamnés par cette parodie de justice. Dans le même temps, les Lagarde et tous les autres représentants des capitalistes qui ont tapé dans les caisses et qui ont détourné des millions sont relaxés. Comme celui des Goodyear, le procès de Jérémy est aussi un procès politique. Il est de la responsabilité de tous les travailleurs combatifs, ainsi que des organisations du monde du travail, syndicales et politiques, d’être présents aux côtés de ces camarades pour que l’objectif de les réprimer, de les isoler et de leur faire baisser la tête, ne passe pas.

Jérémy passe en procès ce mercredi et est accusé d’« outrage aux forces de l’ordre ». Mais ceux qui devraient être dans le banc des accusés sont ceux qui prononcent ces verdicts, ceux qui nous répriment et qui nous matraquent dans les manifestations et ceux qui leur donnent les ordres. Le véritable et seul outrage, c’est cette société où la seule perspective pour la jeunesse est de travailler dans la précarité pour un salaire de misère. Eh bien le choix de Jérémy, comme tant d’autres jeunes qui sont descendus dans la rue au printemps, a été de se battre et de ne pas accepter ce monde-là. Il a été arrêté par la BAC à Mulhouse le 16 mai pendant une des nombreuses manifestations.

L’objectif recherché est clair : l’intimidation et la peur de tous ceux qui entendent, comme Jérémy, ne pas se résigner. Son procès a lieu ce mercredi devant le tribunal de grande instance, le fief de l’injustice. Soyons nombreux et nombreuses à ses côtés pour le soutenir et montrer qu’il n’est pas seul.

_