Le 1er février, des centaines de lycéen·nes se sont mobilisé·es aux côtés des personnels de l’Éducation Nationale contre le gouvernement et son projet pour l’école. A Paris, les lycéen·nes s’étaient donnés rendez-vous devant le lycée Voltaire, afin de rejoindre la manifestation des enseignant·es. Une jonction qui n’a pas pu s’opérer à cause de la répression policière qui a abouti à l’arrestation « d’au moins cinq lycéens, trois de Voltaire, un de Charlemagne et un autre d’un lycée privé aux alentours », selon une enseignante du lycée Voltaire.

Face aux interpellations, les professeur·es du lycée Voltaire ont appelé à un rassemblement à 15h vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris, afin d’exiger la libération immédiate des élèves et l’abandon des charges. « Un lycéen avait déjà été relâché hier, un autre cet après-midi. Deux autres ont été déféré cet après-midi et le dernier est encore au commissariat », dénonce l’enseignante dans une interview pour Révolution Permanente.

Une répression inacceptable qui a pour but de briser la résistance face au projet du gouvernement pour l’Éducation Nationale. Du Service National Universel à la mise en place de l’uniforme obligatoire en passant par le « réarmement civique », la volonté du gouvernement de discipliner les lycéen·nes est claire.

Face à celle-ci, il faut faire front face à la répression et s’appuyer sur la journée de jeudi pour multiplier les assemblées générales locales durant les prochaines semaines. Contre le projet réactionnaire du gouvernement pour l’école, soutien et abandon de toutes les charges pour les lycéen·nes réprimé·es !