ls sont agents de sécurité, cuistots, plongeurs, maçons… Près de 600 travailleurs sans-papiers seraient salariés à Rungis, dont 80% par l’intermédiaire de boites d’intérim. Alors que certains d’entre eux travaillent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années sur le site, ils réclament aujourd’hui la régularisation de 105 salariés.

Les grévistes se disent déterminés à occuper les locaux de la tour Semaris jusqu’à satisfaction de leur revendication, Benjamin Amar (CGT) a ainsi déclaré à l’AFP : « On ne bougera pas sans avoir eu les documents employeurs nécessaires à la régularisation, mais également le récépissé préfectoral avec autorisation de travail pendant trois mois, qui ouvre la voie vers une carte de séjour d’un an ». De son côté, le directeur de cabinet de la préfecture qui a rencontré une délégation syndicale déclare entamer des « vérifications administratives ».