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Mardi 21 janvier, la ministre de l’éducation supérieur et de la recherche Frédérique Vidal présentait ses vœux à un par terre de chercheurs trié sur le volet. En effet, alors que les université et les laboratoires de recherche commencent à se mobiliser contre la lois de programmation pour la recherche (LPPR) la ministre souhaitait éviter des scène semblables à celles dont à du faire face la garde des sceaux Nicole Belloubet. Afin d’assurer le bon déroulement de la communication de la ministre, un service d’ordre était en charge de sortir les chercheurs présents qui tentait de l’interpeller.

A l’extérieur, des chercheurs avait appelé à un rassemblement pour présenter leurs vœux à la ministre. Au départ, l’accès au Musée de l’Homme aurait dû rester ouvert, cependant un important dispositif policier était présent pour empêcher l’accès à la soirée. Au plus fort, c’est 200 chercheurs qui sont présent dont Gilles Martinet, doctorant à l’IHEAL (Institut des hautes études de l’Amérique latine). Avec d’autres chercheurs mobilisés, ils décident de porter un masque qui représente la ministre et se dirige sans violence en direction de la ligne de CRS.

Animant le rassemblement avec un mégaphone, Gilles Martinet se retrouve vite au contact des forces de répressions. C’est alors qu’un CRS lui arrache son masque tandis qu’un autre le frappe à la tête avec son gant coqué d’après des témoins sur place. Légèrement blessé, il a tout de même pris la parole au mégaphone pour dénoncer l’attitude de la ministre qui fait frapper les chercheurs et lancer le chant « tout le monde veut la retraite des flics ! » faisant écho à la mobilisation contre la réforme des retraites.

Sur les piquets de grève de la RATP comme face au chercheurs, la seule réponse du gouvernement est la violence. La LPPR contestée par les chercheurs représente un front de plus ouvert par le gouvernement alors qu’il est déjà enlisé dans le mouvement contre la réforme des retraites. Avec ce mouvement des personnels d’université, c’est aussi une porte qui s’ouvre pour un mouvement de la jeunesse scolarisé dans les université, secteur manquant actuellement à la contestation.