Photo : compte Twitter d’Elsa Gambin

A Nantes, la manifestation pour les libertés et contre l’extrême-droite s’est élancée de la place du Cirque ce samedi à 11 heures. Un important dispositif policier a été déployé pour réprimer les manifestants.

Rapidement, la police a commencé à nasser la manifestation. Une preuve que l’interdiction purement formelle des nasses policières par le conseil d’État jeudi dernier est bien une décision cosmétique, puisque la police continue d’user de ses méthodes répressives habituelles.

En plus d’avoir nassé la manifestation, la police a également chargé et effectué des percées dans la manifestation à plusieurs reprises comme l’attestent des vidéos diffusées sur Twitter par des journalistes présents sur place.

Lors de ces charges violentes des forces de l’ordre, des manifestants ont été matraqués comme en témoigne cette photo qui montre un manifestant blessé à la tête.

Cette violente répression d’une manifestation contre l’extrême-droite montre bien de quel côté se trouve Macron, son gouvernement et sa police, lui qui ne cesse de jouer sur les thématiques sécuritaires et réactionnaires depuis des mois. C’est une nouvelle fois la preuve qu’il ne peut y avoir de front commun avec Macron contre l’extrême-droite, quand ce dernier réprime continuellement les mobilisations comme c’est le cas aujourd’hui à Nantes.

Loin d’intimider celles et ceux qui ont décidé de manifester aujourd’hui, cette répression doit finir de convaincre qu’il ne peut y avoir de lutte contre l’extrême-droite sans une lutte résolue contre le gouvernement, ses lois racistes et liberticides et contre les violences policières et le racisme d’État.