"Ce qui dérange la direction de la Poste, c’est que lorsque nous disons qu’il faut faire grève, nous nous mettons en grève. Nous agissons pour que les collègues refusent les nouveaux services et la charge de travail", expliquait Gaël, syndicaliste SUD Poste scandaleusement licencié par la ministre Muriel Pénicaud, contre l’avis de l’inspection du travail. C’était d’ailleurs le point de départ de la grève de ses collègues, il y a presque 6 mois, et que La Poste continue à dénigrer.

Aussi le soutien était nombreux ce jeudi, de l’UL CGT de Nanterre à SUD PTT, en passant par Mickaël Wamen de la CGT Goodyear, la CGT Geodis, la fédération SUD PTT et le NPA. Mais pas question d’amener autant de solidarité sur les bancs de la justice de classe : après avoir fait dépouiller les manifestants de leurs badges et autocollants, les policiers ont limité l’entrée au tribunal à 50 personnes. "Les salles d’audience c’est toujours petit, c’est toujours moins de places que ce que l’on est, c’est peut-être la même façon de compter dans les manifs”, ironisait Gaël.

Caisse de grève des postiers du 92