La situation actuelle, sanitaire, économique et sociale, précipite des millions de femmes et de personnes LGBTI dans une situation d’extrême précarité et place dans le même temps des pans entiers du monde du monde du travail particulièrement féminisés en première ligne de la gestion de la crise.

La gestion autoritaire et sécuritaire de la pandémie et les confinements « made in Medef » qui placent les profits avant nos vies sont venus jouer le rôle d’accélérateur des violences faites aux femmes et a servi d’excuse à l’État pour renforcer son arsenal répressif, raciste et islamophobe, ce qui vient aggraver les violences qui sont faites aux plus précaires d’entre nous. Avec le collectif Du Pain et des Roses, nous analysons les violences faites aux femmes dans leur manifestation la plus dramatique (violences sexuelles, viols, féminicides...) comme le dernier maillon d’une longue chaîne de violence, qui prend racine dans un système capitaliste patriarcal que nous cherchons à combattre.