À bas la répression de la jeunesse et le racisme d’État

Amnistie de tous·tes les révolté·es !

Non à l’interdiction de l’abaya !

Le 23 septembre, tou-te-s en manifestation !

La rentrée a été marquée par une nouvelle offensive islamophobe de la part du gouvernement sur le port de l’abaya. À l’entrée des collèges et lycées, les jeunes filles musulmanes ou présumées comme telles ont été scrutées, suspectées, stigmatisées. L’interdiction du port de l’abaya est une attaque islamophobe que Macron a justifié par une association ignoble et profondément raciste entre le port de l’abaya et le meurtre de Samuel Paty lors de son interview donnée à Hugo Décrypte. C’est aussi une attaque profondément sexiste : en interdisant aux jeunes filles de s’habiller comme elles veulent, le gouvernement attaque le droit des femmes à disposer de leur corps, dans la droite lignée des polémiques sur les crop-tops et les "tenues républicaines".

Mais c’est aussi une réponse sécuritaire consciemment pensée pour réprimer davantage la jeunesse des quartiers populaires qui s’est soulevée cet été contre l’impunité policière et les violences d’État suite au meurtre de Nahel. Après avoir déployé le RAID, le GIGN et la BRI et condamné plus de 1700 jeunes à de la prison, le gouvernement intensifie encore davantage la surveillance en demandant aux personnels de l’éducation de vérifier leur tenue à l’école, et en s’appuyant sur des dispositifs policiers pour contrôler les jeunes à l’entrée des établissements, comme à Avignon le 4 septembre.

Mort de Nahel, passage à tabac de Hedi, Sefa percuté par une voiture de police à Elancourt, énième non-lieu pour les gendarmes qui ont tué Adama Traoré : la police tue, et face à ça la jeunesse peut et doit relever la tête. Après les retraites et les révoltes, nous voulons notre revanche contre Macron, son autoritarisme et ses réformes antisociales qui nous promettent un avenir de misère !

Après l’énorme mobilisation contre la réforme des retraites puis les révoltes des banlieues, nous savons plus que jamais que notre camp a les moyens de mettre en échec le pouvoir, aussi barricadé qu’il soit. Mais pour cela il nous faudra un mouvement d’ensemble, coordonné, de la jeunesse, du monde du travail et des classes populaires. Plus que de marches isolées, le 23 septembre contre les violences policières puis le 13 octobre pour les salaires, nous avons besoin d’un plan de bataille global pour mettre fin à la misère et aux violences policières.

Le Poing Levé appelle à rejoindre la manifestation pour y revendiquer :