C’est donc un nouveau drame qui s’est déroulé dans la jungle de Calais. Brûlée à 70%, le pronostic vital de la victime est encore incertain. Loin d’être un fait divers, cette affaire vient rappeler les conditions de vie désastreuses dans lesquelles vivent les 5000 réfugiés du plus grand bidonville de France. Maladies, incendies, froid : ces conditions de vie sont devenues le quotidien de ces réfugiés. Et l’État français est largement responsable de cette situation, en alimentant notamment le flot de réfugiés par ses bombardements à travers le monde et en les maintenant dans la misère ici. Sans compter le harcèlement policier quotidien que connaissent les habitants de la jungle. Fin février, le gouvernement évacuait violemment une partie de la zone.
Cette affaire vient donc rappeler une fois de plus que la politique néocoloniale et raciste du gouvernement Hollande fait de nombreuses victimes. Face à cette situation, nous continuons d’exiger l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et un logement décent pour tous.