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Carlos Ghosn a fui le Japon où il est poursuivit notamment pour abus de biens sociaux. Entre autres, il aurait utilisé l’argent de Nissan pour acquérir et rénover des biens immobiliers personnels, aux Pays-Bas, en France, au Liban et au Brésil. C’est ce qu’affirmait il y a un an le quotidien Asahi.
D’après le site japonais Asia nikkei, c’est une société hollandaise, affiliée à Nissan, qui aurait dépensé 17,8 millions de dollars pour acheter et rénover ces propriétés à travers le monde.

Or, ce serait dans l’une de ces résidences que Carlos Ghosn se serait réfugié. Achetée en 2016, sa villa rose de Beyrouth a été rénovée pour un montant compris entre 2 et 3 millions de dollars. Elle se situe dans le luxueux quartier d’Achrafieh et elle est aujourd’hui estimée à près de 5 millions d’euros.

L’ancien PDG n’est pas n’importe qui. Même dans cette fuite qui a provoqué la stupeur et qui est maintenant sous le coup d’une fiche rouge d’Interpol, il peut bénéficier des avantages de sa classe sociale. Il bénéficie de la protection des hautes sphères corrompues du Liban, contre lesquelles se hisse un mouvement populaire qui dure depuis plusieurs mois dans le pays. Ainsi, il a pu réveillonner tranquillement et même profiter de cette villa pour laquelle, avec ses autres affaires, il risque jusqu’à 15 ans de prison et 1,25 millions d’euros d’amende au Japon.