Crédits photo : PASCAL BONNIERE - VDNPQR 

En France, la situation s’est stabilisée et la vie semble reprendre. Le grand patronat cherche à faire reprendre la production à marche forcée, à grands coups d’APC et plans de licenciements.

Mais l’OMS prévient : l’épidémie de Covid-19 n’est pas finie, au contraire : elle semblerait s’accélérer. En effet, ces dernière semaines, l’épidémie a franchie quelques caps notables comme celui des 10 millions d’infectés et des 500 000 morts.

En Angleterre, la ville de Leicester a vu ses mesures de confinement se durcir. La Californie est revenue sur son déconfinement afin de lutter contre une épidémie qui ne s’estompe pas. Au Canada, le premier ministre Trudeau a annoncé des préparatifs pour une deuxième vague qui arriverait à l’automne.

En effet, le virus continue à circuler et reste très contagieux. Un des paramètres clefs pour empêcher la seconde vague repose sur le respect des distances sociales de plus d’un mètre et le bon port du masque., ces facteurs étant aggravés lorsque les gens se côtoient dans des lieux clos ou sont en contact avec les mêmes surfaces.

Ces règles de sécurité semblent incompatibles avec une reprise du travail « comme avant ». En effet, bien peu de lieux de travail ont été conçus pour permettre une distance d’un mètre et les cadences ne sont pas vraiment adaptées à la désinfection permanente des surfaces.

La question de la possibilité d’une seconde vague concentre les antagonismes qui marquent déjà la reprise de la production actuelle. Le choc économique provoqué par la première vague de Covid-19 a été trop important pour qu’un second choc de la même intensité ne soit envisageable pour le grand patronat international, qui par des vagues de licenciements massifs dans de nombreuses entreprises, cherche déjà à faire payer la crise aux travailleurs.