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Déclaration

État Espagnol : la droite a perdu, mais la gauche pourrait échouer à former un gouvernement

Après les élections, la gauche pourrait échouer à former un gouvernement du fait de son refus d'organiser un référendum sur l'autodétermination de la Catalogne. Nous reproduisons la déclaration du CRT Espagnol.

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État Espagnol : la droite a perdu, mais la gauche pourrait échouer à former un gouvernement

La droite ne gouvernera pas, mais restera à l’offensive

Les résultats des élections du 23 juillet ne permettront pas de former un gouvernement de droite et d’extrême droite, comme le prédisaient presque tous les sondages. Le Parti Populaire (PP) de droite, a progressé en voix de manière importante par rapport à 2019 -presque 3 millions de plus- et en sièges -de 89 à 136-, mais n’atteindra pas la majorité absolue en raison de la chute de Vox (formation d’extrême droite) de 52 à 33 députés.

Malgré cette défaite, le bloc de droite a obtenu un très bon résultat, passant à six députés de pouvoir investir le leader du PP Alberto Feijóo, si on ajoute le député de l’UPN (parti régionaliste de droite navarrais). Au sein du bloc de droite, le PP sort renforcé, mais pas suffisamment pour obtenir une position autonome par rapport à ses partenaires de Vox. Le parti d’xtrême droite de Santiago Abascal, même avec un résultat moins bon qu’en 2019, n’a reculé que de 3,6 à 3 millions de voix et dispose désormais de beaucoup plus de postes institutionnels et gouvernementaux dans les conseils municipaux et les communautés autonomes (régions espagnoles), depuis les élections locales de mai 2023.

A droite, le discours sur l’illégitimité de tout gouvernement qui serait autre que celui du PP-Vox commence à se renforcer. Les réactionnaires continueront à agir dans la prochaine période dans le cas où Sánchez parviendrait à garder la présidence, à travers une opposition dure, aidée par les médias et secteurs de l’État qu’elle contrôle, à commencer par le pouvoir judiciaire. Ils continueront ainsi à jouer leur rôle de déplacer tout l’échiquier politique vers la droite, en attisant les discours et sens commun les plus réactionnaires.

Le PSOE, Sumar et leurs alliés pourraient avoir une majorité instable

De l’autre côté, les partis du bloc « progressiste » pourraient parvenir à reconduire un gouvernement avec une majorité simple très mince et beaucoup plus instable que lors de la dernière législature, à condition que Junts, le parti indépendantiste catalan de droite, s’abstienne. Par rapport à 2019, le PSOE améliore ses résultats d’un million de voix, mais ne gagne que deux sièges. La coalition de partis Sumar dont fait partie Podemos, avec 31, perd sept sièges et 700 000 voix par rapport à 2019, si on additionne le score à cette époque des partis qui le composent aujourd’hui.

La mobilisation électorale selon une logique de vote utile et de « moindre mal » contre la droite a donc particulièrement profité à Sánchez, qui a enlevé des voix à Sumar, quand dans le même temps en Catalogne un transfert de voix de l’ERC au PSOE s’est produit. Ce vote « utile » et, pour une grande partie, l’augmentation de la participation, se sont produits sous le signe du « moindre mal ». A cette occasion, de nombreux secteurs ont voté en se pinçant le nez non seulement pour le PSOE mais aussi pour Sumar. Ce manque d’enthousiasme pour le projet « progressiste », qui s’était déjà manifesté lors des dernières élections municipales et régionales du 28 mars, a entraîné une désaffection croissante des secteurs populaires qui constituent sa base électorale.

Parmi les partenaires parlementaires du gouvernement, les résultats sont mitigés. Pour les partis basques, le PNV (parti nationaliste basque, de droite) avec 5 députés, est en passe d’être dépassé par EH Bildu (indépendantiste de gauche) qui passe à 6 députés. Une concurrence à gauche qui empêche le parti historique du patronat basque de s’approcher d’un PP proche de l’extrême droite de Vox. La gauche nationaliste, avec son glissement vers des positions ouvertement réformistes et son intégration au régime, devient le nouveau parti de l’ordre autonome basque à visage progressiste.

En Catalogne, la désaffection des indépendantistes s’est exprimée par une participation inférieure de 5 points à la moyenne nationale et par le recul de tous les partis en faveur du processus indépendantiste. ERC (gauche républicaine de Catalogne) a perdu la moitié des voix et 6 députés sur 13 par rapport à 2019, tandis que Junts (droite indépendantiste) a perdu 20% et un député. Pour sa part, la CUP (gauche radicale indépendantiste) est passée de 244 000 voix en 2019 à à peine 100 000, et est sortie des Cortes, le Parlement espagnol. Ces résultats expriment la démobilisation et la démoralisation générales provoquées par la stratégie du « procés » vers l’indépendance et par la restauration autonomique actuelle, normalisant le rapport de l’État central à la Catalogne. Ces reculs frappent à la fois les principaux partis tenants de cette normalisation que la gauche indépendantiste qui faisait partie du processus avec sa politique de la « main tendue ».

D’autres formations ont légèrement amélioré leurs résultats, comme le BNG ( bloc nationaliste galicien), tandis que des partenaires régionalistes centristes comme le PCR ou Teruel Existe sont restés sans représentation.

Le « progressisme » pourrait manquer la possibilité de former un gouvernement en raison de son engagement dans la défense du régime de 1978

Ce tableau général indique une situation très complexe pour la revalidation éventuelle du gouvernement de coalition de centre-gauche et, plus encore, pour sa viabilité dans les années à venir. Le nombre de siège du PSOE et de Sumar avec leurs partenaires - ERC, EH-Bildu, PNV et BNG - s’élèverait à 172, contre 171 pour le bloc de droite.

Il faudrait donc compter sur l’abstention de Junts pour obtenir l’investiture. Il en serait de même à l’avenir pour l’adoption de toute loi et du budget général de l’État, qui devrait également compter sur le soutien ou l’abstention de tous ses partenaires, y compris les différentes formations qui composent Sumar. A cela s’ajoute le fait que le PP a obtenu la majorité absolue au Sénat.

Le rôle de charnière que l’arithmétique parlementaire a donné à Junts met donc en péril la possibilité d’une revalidation du gouvernement « progressiste ». L’engagement ferme du PSOE et de ses partenaires en faveur d’une politique d’État contre l’indépendance catalane et le droit à l’autodétermination pourrait les conduire à renoncer à la Moncloa et à convoquer de nouvelles élections en janvier 2024, donnant ainsi à la droite et à l’extrême droite une nouvelle opportunité de gouverner.

Les demandes de Junts d’amnistie des indépendantistes catalans réprimés - plus de 4 000 inculpés - et de référendum pour exercer le droit de décider se heurtent, sans surprise, au mur du PSOE, de l’article 155 de la Constitution utilisé en 2017 pour prendre le contrôle de la communauté autonome catalane et de Sa Majesté le roi Felipe VI. Sumar et ERC, pour leur part, se joignent à la campagne pour gagner le soutien du parti de Puigdemont (leader de Junts) tout en rejetant ces deux demandes démocratiques essentielles, qui sont soutenues par plus de 80% du peuple catalan.

En 1935, le député fasciste Calvo Sotelo prononçait aux Cortes sa célèbre citation « España, antes roja que rota » (Espagne, plutôt brisée que rouge). Aujourd’hui, les « progressistes », ainsi qu’une bonne partie des indépendants basques et catalans, semblent vouloir le paraphraser et se retrouver dans l’ « Espagne, plutôt aux mains du PP et de Vox, que brisée ».

Cependant, ce n’est pas avec la stratégie de Junts que ces demandes démocratiques seront gagnées, comme ils l’ont démontré dans le procés lui-même avec leur rôle de contention de la mobilisation, puis d’incapacité. Elles ne pourront être obtenues qu’avec une mobilisation indépendante de tous les secteurs de la bourgeoisie catalane et de ses partis, avec la classe ouvrière en première ligne, et en alliance avec le reste des secteurs populaires de l’État.

Les négociations que tous les partis vont mener dans les prochains jours, en échangeant à huis clos des demandes d’allocations et de postes, confirmeront que le « progressisme » est devenu un verrou de plus pour ces revendications et pour d’autres exigences démocratiques insatisfaites qui ne figureront pas à l’ordre du jour.

Le risque de régression de la restauration « progressiste » du régime de 78

L’un des grandes accomplissements du gouvernement « progressiste » a été de parvenir à une relative stabilisation de la longue crise du régime espagnol ouverte après le mouvement des indignés (15 M). Pedro Sánchez et Yolanda Díaz ont terminé la législature avec une certaine recomposition des partis traditionnels - bien supérieure à celle de leurs homologues conservateurs et sociaux-démocrates européens -, une Couronne soutenue par la figure de Felipe VI, la question catalane désamorcée et l’application de politiques similaires à celles qui ont déclenché le 15M - augmentation des expulsions, perte du pouvoir d’achat historique, transferts de millions d’euros d’argent public vers les entreprises de l’IBEX35 (l’équivalent espagnol du CAC 40) - mais désormais re-légitimées et avec le soutien des directions des syndicats le CCOO et l’UGT.

Cependant, cette réussite, bien qu’importante à l’époque et pour pacifiser et neutraliser la séquence de mobilisation précédente, a montré qu’elle avait des pieds d’argile. Bien que les résultats des élections du 23 juillet montrent un rétablissement relatif des partis de l’ancien bipartisme, celui-ci est encore loin d’être complet. La crise de gouvernabilité menace de réapparaître avec plus de force qu’avant 2019 et la possibilité d’une répétition des élections est inscrite dans la situation, avec plusieurs éléments qui la rendent envisageable. C’est l’expression du fait que deux projets bourgeois, incapables de générer une nouvelle hégémonie plus ou moins stable et durable, continuent de coexister, et que des brèches peuvent à nouveau s’ouvrir au sommet qui pourraient être exploitées par ceux d’en bas.

Le projet réactionnaire de la droite et de l’extrême droite, même s’il aurait pu gagner et pourrait l’emporter en cas d’une nouvelle élection, compterait sur une énorme opposition sociale à ses politiques qui attaquent ouvertement nos droits, comme les attaques contre la loi trans, contre le féminisme, les migrants ou l’indépendance catalane. Un tel gouvernement liberticide pourrait rouvrir de nouveaux épisodes explosifs de la lutte des classes et des questions démocratiques « éteintes » comme la question catalane ou le rejet de la Couronne.

Mais le projet progressiste, en plus de galvaniser la droite et les leviers médiatiques et judiciaires qu’elle contrôle, est également incapable de mettre sur pied un bloc alternatif stable en raison de son arrière-plan réactionnaire : à savoir la défense et le soutien au régime de 78, et l’application, pour l’essentiel, des mêmes politiques en faveur de l’IBEX35 que le PP défend, bien qu’il le fasse sous un discours progressiste et cherche à faire passer des mesures à partir d’un pacte social avec les bureaucraties syndicales.

Nous sommes à un point où le projet « progressiste » peut s’effondrer malgré sa victoire relative aux élections (possible que par l’addition de formations politiques dans un groupe hétérogène). Le PSOE risque de sacrifier ses chances de gouverner et d’exercer son rôle de rempart progressiste de la Couronne et de l’unité de l’Espagne.

Un démonstration supplémentaire que, même si la droite et l’extrême droite ne gouvernent pas, l’alternative supposée est un gouvernement qui mettra en œuvre une grande partie de leur programme et de leurs politiques.

L’agenda de droite du gouvernement « progressiste »

Quelques jours avant les élections, l’accord entre Sánchez et la Commission européenne pour entamer un plan d’ajustement fiscal de 20 milliards sur deux ans à partir de 2024 a été rendu public. Une coupe budgétaire qui, bien qu’elle n’atteigne pas encore les niveaux des réductions de Zapatero et de Rajoy, va dans la même direction et pourrait être augmentée en cas d’aggravation de la situation internationale. En 2025 également, arrive à échéance l’engagement de procéder à une réforme régressive des pensions, supervisée par l’Autorité Indépendante pour la Responsabilité Fiscale. Tout cela pour continuer à recevoir les prochains versements de fonds européens, qui font partie du « plus grand transfert d’argent public vers des entreprises privées » réalisé par ce gouvernement et dont s’est vanté Enrique Santiago leader du Parti Communiste Espagnol.

La politique guerrière et l’augmentation des dépenses militaires de l’impérialisme espagnol, mises en œuvre par le gouvernement Sánchez-Díaz, se poursuivront, de même que les politiques frontalières criminelles avec des massacres comme celui de Melilla, ou encore les centaines de noyés non secourus sur la route de l’Atlantique.

Le « progressisme » n’est pas un projet de réformes « insuffisantes », comme ont voulu le présenter nombre de ceux qui ont appelé à un vote « critique ». Davantage que le premier gouvernement de Sanchez, marqué par quelques mesures redistributives et la validation de l’essentiel de l’héritage d’une décennie de contre-réformes et d’ajustements, le prochain gouvernement Sánchez-Díaz, s’il est formé, imitera davantage le deuxième gouvernement de Zapatero : celui des coupes dans les pensions, dans les salaires du public ou le relèvement de l’âge de la retraite à 67 ans - que le premier gouvernement de Sánchez, marqué par quelques mesures redistributives.

Organiser la réponse à l’agenda de la droite

La mobilisation contre les mesures et les attaques réactionnaires ne peut se limiter à s’opposer au PP et à Vox, et à ce que font leurs gouvernements locaux ou régionaux. La lutte contre l’agenda d’un éventuel gouvernement PSOE-Sumar fait également partie de ce combat, qui doit viser les fondements du régime de 1978 et cette fausse démocratie au service des capitalistes, maintenant qu’elle peut à nouveau être ébranlée par les querelles au sommet.

Ces dernières semaines, de nombreux secteurs de la gauche, à gauche du PSOE et de Sumar, ont mis en avant cette idée de la nécessité de « retourner dans la rue ». Pour que ces déclarations ne soient pas qu’une simple couverture « de gauche » pour appuyer la campagne de vote pour le moindre mal que, la plupart de ces organisations politiques, syndicales et sociales ont menée plus ou moins explicitement, alors il est temps de passer à l’action.

La classe ouvrière, la jeunesse, le mouvement féministe et LGTBI, nous ne pouvons pas rester des sujets passifs face à la cuisine parlementaire des prochains mois ou à une éventuelle répétition électorale. Il est temps que la gauche syndicale, avec les organisations sociales et la gauche anticapitaliste, promeuve un processus d’auto-organisation et de mobilisation pour nos propres revendications, celles qui ne rentrent pas dans l’agenda des tables de négociation ou dans les verrous du régime de 1978.

L’enjeu est de lutter pour des mesures urgentes qui s’opposent à l’agenda social-libéral de certains, ou à l’agenda ultra-libéral d’autres, et qui ne s’arrêtent pas à la ligne rouge des profits et de la propriété des capitalistes. Parmi elles, il faut revendiquer l’abrogation de toutes les loi travail et réformes des retraites que ce gouvernement a laissées en place, pour la répartition du temps de travail sans réduction de salaire pour mettre fin au chômage, pour un salaire minimum aligné sur le coût de la vie estimé à 1500 euros par mois, avec des clauses de révision mensuelle des salaires, pour l’expropriation des maisons des grands propriétaires et des banques, l’intervention sur le marché locatif et la nationalisation sous contrôle des travailleurs et des usagers des grandes entreprises d’électricité, de transport et de distribution de produits alimentaires.

Pour court-circuiter les tentatives de restauration du régime politique contre lequel s’est élevée la jeunesse indignée de 2011, les marées féministes ou le mouvement démocratique catalan, il faut défendre le droit à l’autodétermination, en Catalogne et dans le reste de l’État espagnol, s’en prendre à la caste des juges amis des entrepreneurs et défendre une justice basée sur des jurys populaires avec l’élection au suffrage universel des juges, l’abolition de la Monarchie et du Sénat, une chambre unique avec des députés révocables élus à la proportionnelle et qui reçoivent le salaire moyen. Contre les mesures répressives de ce gouvernement, nous défendons l’annulation immédiate de la loi bâillon, la liberté de tous les prisonniers politiques, l’annulation de tous les procès, l’ouverture des archives "secrètes" pour révéler toutes les infiltrations policières dans les mouvements sociaux, entre autres. Des mesures qui s’articulent autour de l’exigence de mettre fin à ce régime par le biais de la mobilisation ouvrière et populaire et de pouvoir ouvrir des processus constituants où tout peut être décidé.

Construisons une gauche socialiste et révolutionnaire pour la lutte des classes.

Reprendre la mobilisation sociale, pour pouvoir affronter les manœuvres des réformistes pour nous rendre passif, va de pair avec la construction d’une alternative politique indépendante.

Le recul de projets comme la CUP en Catalogne ou les Anticapitalistes en Andalousie - où Adelante Andalucía n’a obtenu que 9000 voix après 8 ans de gestion "progressiste" de la mairie de la capitale de Cadix - mérite une profonde réflexion. Le fait est que les politiques de conciliation de classe ou de gestion de l’Etat capitaliste ne sont pas un raccourci, mais plutôt un fardeau pour l’émergence d’une alternative politique révolutionnaire. Les positions pour le moindre mal d’autres secteurs qui, comme la Gauche Révolutionnaire, ont continué à faire campagne pour le projet de conciliation de classe et de gestion de l’Etat impérialiste que Sumar représente, nous éloignent également de la possibilité d’une gauche indépendante des deux grands projets bourgeois qui s’affrontent.

D’autres secteurs, comme ceux regroupés autour du "Mouvement socialiste", ont rompu avec les formations qui font aujourd’hui déjà partie de la gauche du régime et cherchent à articuler une alternative d’indépendance de classe. Il s’agit d’un point de départ, à partir duquel les forces et les énergies des centaines de jeunes qu’ils regroupent pourraient être mobilisées pour lutter sur le terrain de la lutte des classes et pour mener le combat politique contre l’influence passifisante du réformisme, pour lequel il sera nécessaire de défendre un programme anticapitaliste et socialiste.

Au-delà de nos divergences, notamment avec ceux qui ont insisté sur l’idée de soutenir une sorte de logique du "moindre mal", nous pensons, au Courant Révolutionnaire des Travailleurs (CRT, organisation soeur de Révolution Permanente), qu’il est fondamental d’ouvrir un débat public à l’extrême gauche sur le bilan du cycle politique qui s’achève et sur la gauche révolutionnaire qu’il nous faut construire. Dans le même temps, nous pensons qu’il est nécessaire de rechercher les accords nécessaires pour promouvoir le retour aux revendications sociales sur le terrain de la lutte des classes, à partir d’une perspective indépendante du réformisme et de ses bureaucraties amies.

Parce qu’il est urgent de mettre sur pied une gauche qui défende ouvertement un programme de transition anticapitaliste, avec pour axe central le développement de la lutte des classes et pour perspective de lutter pour des gouvernements ouvriers et une société socialiste. Nous, militants du CRT, mettons tous nos efforts dans cette tâche.


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