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Jérôme Peyrat, ancien conseiller de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, actuellement maire de La Roque-Gageac declarait dans Sud-Ouest ce jeudi :
« C’est une tentative d’amalgame entre ces faits et le véritable drame des violences conjugales, un amalgame qui est fait essentiellement par l’extrême-gauche  » pour tenter de se défendre après l’annonce de sa candidature pour les législatives dans la 4éme circonscription de Dordogne, qui a fait beaucoup réagir. Pour rappel, son ex-compagne l’accusait de l’avoir frappé au visage et d’avoir tenté de l’étrangler mais il s’agirait là d’une « utilisation politique » pour le candidat.

En effet, en septembre 2020, après une plainte déposée par son ex compagne pour violences volontaires, Jérôme Peyrat est condamné par le tribunal correctionnel d’Angoulême à une amende de 3000€ et 2000€ de dommages et intérêts. S’il avait pris soin de démissionner de sa fonction de conseillé dès le début de l’enquête, suite à la condamnation il a été repris et promu au sein de LREM en 2021.

Depuis samedi sur Tweeter, les internautes dénoncent avec « ironie » la candidature de l’ancien adhérent des Républicains, après que le tout fraichement réélu Président de la République ait de nouveau annoncé « l’égalité femmes-hommes » comme grande cause de son second quinquennat.

Effectivement, la candidature de Monsieur Peyrat n’est pas la seule qui fait parler d’elle depuis l’annonce de plusieurs candidats Renaissance ce week-end : entre Anne-France Brunet, député sortante de Loire Atlantique aujourd’hui visé par une plainte pour violence et harcèlement par une ancienne assistante parlementaire, ou encore les notes de frais exorbitantes de Carolie Dubost pour l’achat de sa lingerie personnelle.

Si le parti présidentiel cherche à faire illusion en ne réinvestissant pas certains anciens députés de la majorité condamnés ou inculpés, il semble tout de même continuer d’être en marche vers toujours plus de charlatanisme…

Finalement, Jérôme Peyrat annonçait qu’il refusait « d’être jugé deux fois » suite aux multiples réactions sur les réseaux sociaux après l’annonce de sa candidature ce samedi 7 mai, et qu’il estime que cela « n’est qu’une affaire de tweet » car «  ce n’est pas dans Le Figaro, Le Parisien ou Libé  ». Si cela n’est maintenant plus le cas, c’est une indécence classiquement macroniste qu’il faudra encore et toujours rappeler, en réaffirmant que ces gens n’ont rien à faire au pouvoir. Une raison de plus pour préparer la guerre à Macron et son monde, sans attendre les reconfigurations de l’assemblée, qui s’annoncent loin des luttes nécessaires au moindre changement.