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On se souvient du rapport CAP 2022 portant sur la réforme de la fonction publique qui avait été plusieurs fois repoussé par le gouvernement, craignant d’attiser la colère des fonctionnaires au moment où les cheminots et les étudiants le mettaient à la défensive. S’il semble enterré à l’heure actuelle, différentes mesures qu’il contient pourrait être annoncées au fil de l’été et dessiner progressivement le plan d’attaque du gouvernement contre les dépenses publiques et les fonctionnaires.

Ainsi, on apprenait que G. Darmanin profiterait probablement d’une réunion à Bercy mercredi pour annoncer la suppression de près de 20 000 postes de fonctionnaires dans l’administration fiscale. Cette dernière serait en effet au cœur des 50 000 suppressions de fonctionnaires annoncées par E. Macron dans son programme. Le lancement de cette mesure permettra au gouvernement de répondre aux critiques, émanant notamment des Républicains, portant sur son incapacité à réduire le déficit public.

Pour expliquer une attaque aussi importante contre le fisc, le gouvernement Macron devrait également évoquer la transformation numérique qui justifie, dans la fonction publique comme dans les entreprises, la destruction de nombreux emplois. En matière d’immigration comme en matière d’emploi, il n’y a pas de place pour tout le monde dans la "start-up nation" d’Emmanuel Macron.